PACASEN : une allocation de 149 millions CFA prévues pour les six communes bénéficiaires de Fatick
Le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN) va allouer, au titre de l’exercice 2019, une enveloppe d’un montant total de 148.370.502 francs CFA à six communes urbaines de la région de Fatick (centre), a-t-on appris de source officielle.
"Au titre de l’exercice 2019, les six communes urbaines de Fatick bénéficiaires, qui rempliront toutes les conditions minimales obligatoires, pourront émarger au guichet performance du PACASEN et recevront chacune une allocation de 24.728.417 francs CFA", a dit le directeur de l’Agence régionale de développement (ARD) de Fatick, Djidiack Faye.
Il intervenait à une réunion d’information sur les conditions minimales obligatoires d’émargement au guichet performance du PACASEN, laquelle a été organisée par l’ARD au bénéficie des partenaires et des représentants des six communes bénéficiaires du programme dans la région de Fatick.
Les communes bénéficiaires du PACASEN dans la région de Fatick sont Diofior, Fatick, Foundiougne, Sokone, Gossas et Passy.
"Les fonds complémentaires du PACASEN viendront s’ajouter aux Fonds d’équipement des collectivités territoriales (FECT) destinés pour l’année 2019 à ces six communes bénéficiaires de ce programme de l’Etat, qui vise à améliorer la gouvernance territoriale", a expliqué le directeur de l’ARD de Fatick.
Selon lui, cela aura pour effet "d’augmenter considérablement les allocations financières prévues cette année pour ces six communes qui se retrouveront avec une enveloppe globale de 245.061.655 francs CFA à exécuter cette année".
Le PACASEN, qui en est encore à l’an zéro de sa mise en œuvre, ne fera pas d’évaluation cette année, mais dans les années à venir, les fonds de concours mis à la disposition des communes bénéficiaires seront multipliés "par deux ou trois", a indiqué le directeur de l’ARD.
D’une durée de cinq ans (2018-2023), le PACASEN est financé à hauteur de 130 milliards de francs CFA par l’Etat du Sénégal, la Banque mondiale et l’Agence française de développement.