Pour l’intégration de la maladie rénale chronique dans les stratégies de détection des maladies non transmissibles

09 - Mars - 2018

Le professeur Boucar Diouf, néphrologue à l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, a réaffirmé vendredi à Kaolack (centre) la nécessité d’intégrer la maladie rénale chronique (MRC) dans toutes les stratégies de détection et de prise en charge des maladies non transmissibles, notamment celles touchant les femmes.

"La maladie rénale chronique devrait être intégrée dans toutes les stratégies de détection et de prise en charge des maladies non transmissibles en particulier celles qui touchent les femmes", a-t-il déclaré.

"Les femmes devraient avoir un accès universel aux soins de santé y compris pour les maladies rénales", a insisté le professeur Diouf qui intervenait lors d’un colloque consacré aux maladies rénales chroniques.

"La plus grande sensibilisation est nécessaire sur liens entre les maladies rénales et les complications liées à la grossesse. La maladie rénale est un facteur de risque de complication", a souligné le chef du service de néphrologie de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar.

Il a ainsi prôné une plus grande sensibilisation en faveur de l’accès des filles et des femmes à l’éducation. Selon lui, il est difficile de comprendre et d’adhérer à un programme de prévention sans éducation.

"La prévention primaire chez la femme devrait être le contrôle de l’obésité, du diabète, contrôle de l’hypertension. Dans ce cadre la grossesse devrait être une opportunité de dépister la maladie rénale chronique", a indiqué le docteur Diouf.

Il a également plaidé en faveur d’un approfondissement de la recherche afin de connaître davantage les maladies rénales chroniques. "Il est nécessaire d’avoir d’un engagement de tous les acteurs pour la santé de la mère et de l’enfant", a-t-il rappelé.

"Il faut approfondir la recherche pour mieux connaître les maladies rénales chroniques. Il est également nécessaire d’avoir un engagement de tous les acteurs pour la santé de la mère et de l’enfant", a encore dit le néphrologue.

Des médecins et responsables de centres hospitaliers de plusieurs localités du Sénégal ont participé à ce colloque organisée à l’initiative du l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack.

La manifestation entre dans le cadre de la célébration des journées du parrain ouvertes jeudi à travers des séances de dépistage de maladies rénales et un panel sur la médecine légale.

Elle s’achèvera samedi par l’inauguration du nouveau service d’assistance d’urgence du centre hospitalier El Hadji Ibrahima Niasse de Kaoalck.

Autres actualités

09 - Mai - 2017

Kahone-Intronisation du futur "Buur Saloum": Deux camps se disputent le trône

A Kahone, ville située à environ 5 km au nord-est de Kaolack, l'intronisation du prochain Roi du Saloum connu sous le nom de "Buur Saloum", divise le royaume. Deux camps se...

08 - Mai - 2017

Le financement de la lutte contre le SIDA pourrait connaître ’’de sérieux problèmes’’ (acteur)

Le financement de la lutte contre le Vih/Sida et "la prise en charge, globale" des malades risque de rencontrer "de sérieux problèmes", si l’Etat du Sénégal ne...

05 - Mai - 2017

KAOLACK - SOULEYMANE NDIAYE SUR LA QUESTION DE LA COHABITATION AU PARLEMENT «TOUT FAIRE POUR QUE CETTE VOLONTE N’ABOUTISSE PAS»

A l’issue d’une rencontre convoquée dans le quartier des Parcelles assainies pour équiper les groupements de femmes en foyers améliorés, le responsable...

03 - Mai - 2017

Transport urbain : 1.607 minibus mis en circulation à Dakar (officiel)

Le programme de modernisation des transports urbains a permis, de 2005 à maintenant, de remplacer 1.607 voitures (cars "rapides" et "Ndiaga-Ndiaye") de transport en commun de la...

02 - Mai - 2017

KAOLACK – 1ER MAI LE SNCS «DECHIRE» LE PERMIS A POINTS

Le syndicat national des chauffeurs du Sénégal (Sncs)dit ne pas approuver le permis points, annoncé parmi les prochaines mesures préventives. Au terme d’un...