RECHERCHE AGRICOLE AU SEIN DE L’UNIVERSITE DU SINE SALOUM VERS LA CREATION D’UN INSTITUT DE L’ARACHIDE

27 - Octobre - 2016

RECHERCHE AGRICOLE AU SEIN DE L’UNIVERSITE DU SINE SALOUM VERS LA CREATION D’UN INSTITUT DE L’ARACHIDE

Un institut dédié à l’arachide sera implanté au sein de l’Université El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack. Selon le recteur de l’Ussein, Amadou Tidiane Guiro, qui s’exprimait hier, mercredi 25 octobre à l’atelier de validation de l’étude sur cet institut, l’Ussein entend donner à l’arachide toute sa place dans son projet d’enseignement et de recherche.

L’université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) sera dotée d’un institut de l’arachide. L’annonce est faite par le recteur de ladite université. Le professeur Amadou Tiadiane Guiro s’exprimait hier, mercredi 26 octobre, à l’occasion de l’atelier destiné à la création de cet institut dédié à l’arachide. «L’université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima est une université à vocation agricole qui a été créée au sein du bassin arachidier. Donc, il est tout naturel de nous intéresser à la première spéculation de cette zone qui est l’arachide et de lui accorder toute la place nécessaire», a-t-il signalé. «Nous pensons que l’arachide est la colonne vertébrale de notre économie. Il est important que nous puissions avoir une structure entièrement dédiée à l’arachide quelque soit les tendances qu’il y a au niveau économique et internationale», a-t-il renchéri.

Il a précisé que cet institut est conçu comme un institut mixte où l’Isra, les producteurs et les industriels auront leur place. Il a informé que les activités de cet institut vont démarrer avec l’ouverture de l’Ussein qui est programmée pour octobre 2017. Avant de révéler qu’une trentaine de licences professionnelles seront mises en place et les premières promotions devront sortir trois ans après.

El Hadji Traoré, directeur scientifique de l’Isra, trouve que cet institut est arrivé à la bonne heure. «Nous sommes l’un des premiers instituts à avoir noué un partenariat avec l’université El Hadji Ibrahima Niass. Nous sommes en collaboration avec l’université pour mettre en place cet institut. C’est vrai que nous faisons la recherche sur l’arachide. Mais il nous manquait souvent des spécialistes et des techniciens dans le domaine de l’arachide. Les gens allaient souvent se former à l’extérieur. Ce qui est couteux et peut ne pas être adapté à ce qui se passe dans notre environnement», se réjouit-il.

Selon lui, l’Isra a la chance d’avoir des infrastructures de recherche sur tout le territoire national qui pourront être mis à la disposition de cet institut pour qu’il puisse rayonner et assurer son rôle de moteur et de musée qui permet à l’arachide de se développer. «C’est un maillon fondamental qui manquait. Seuls deux pays dans le monde disposent d’un institut d’arachide. Il était important qu’on ait un regard plus fixé, plus orienté vers le développement de cette plante. Il nous faut des spécialistes dans le domaine des maladies de la plante, de la transformation de la post récolte, du mécanisme et de la vente. Toutes ces professionnalisations pourront se faire au niveau de cet institut. L’institut pourra répondre ainsi aux attentes de tous acteurs de la filière arachide», a-t-il conclu.

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