Semences : le CILSS, la CEDEAO et l’UEMOA s’accordent sur une réglementation régionale

10 - Juillet - 2018

Le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) s’est accordé avec la CEDEAO et l’UEMOA, sur une réglementation régionale des semences, pesticides et engrais, aux termes d’une convention tripartite devant consolider les bases juridiques pour une ’’pleine implication" des Etats concernés.

Mohamed Abdellahi Ebbe, directeur général de l’Institut du Sahel, une institution spécialisée du CILSS, en a fait la révélation, lundi à Dakar, lors de la quatrième réunion statutaire du comité régional des semences et plants de l’Afrique de l’Ouest (CRSPAO).

Pour arriver à cette consolidation, le CILSS doit acquérir les moyens devant assurer une pleine opérationnalité de ses actions, de concert avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

La recherche de financement au profit du plan d’action du comité régional des semences "reste une priorité. Autour de ce plan d’actions, un partenariat d’envergure doit être mis en place en vue de doter le comité des moyens nécessaires à l’atteinte des objectifs" fixés a relevé M. Ebbe.

Dans cette perspective, il est également nécessaire que les comités nationaux de semences et les services officiels de contrôle et certification soient pourvus de "ressources adéquates" dans les différents Etats membres, a-t-il indiqué.

Un autre "défi" tient selon lui à l’élaboration et l’adoption des règlements d’exécution pour l’import-export notamment la liste régionale des manuels relatifs, en vue de permettre le commerce des semences dans les meilleures conditions phytosanitaires.

"Nous encourageons les Etats à prendre les dispositions organisationnelles et institutionnelles s’imposant pour que le règlement soit pleinement opérationnel dans leur pays", a déclaré le directeur de l’Institut du Sahel.

Il reste que le CILSS "doit prendre beaucoup d’initiatives en vue de sortir des cycles de rencontres statutaires de routine et faire un état des lieux sans complaisance de la situation du sous-secteur semencier dans les Etats membres, pour engager des actions permettant un démarrage effectif de la situation semencière dans la sous-région", a-t-il conclu.

Autres actualités

06 - Avril - 2019

Une feuille de route des Nations unies pour réorganiser les systèmes financiers des Etats

Les Nations unies ont annoncé avoir mis sur pied une feuille de route visant à réorganiser les systèmes financiers publics et privés des Etats membres, en vue...

05 - Avril - 2019

Pourquoi Macky Sall a peur de gracier Khalifa Sall ?

Malgré ses appels intempestifs au dialogue, à un climat politique apaisé Macky Sall reste toujours dans ses petits calculs politiques. Il n’a jamais envisagé de...

05 - Avril - 2019

«Comme il l’avait fait avec Karim Wade, le Président va gracier Khalifa Sall », selon Me El Hadji Diouf

Me El hadji Diouf, l'avocat du "peuple" était bien présent, ce 4 avril pour fêter avec la nation sénégalaise le 59 éme anniversaire de la Nation au...

05 - Avril - 2019

Gouvernement : Dionne va démissionner ce vendredi

Selon les informations de L’AS, le Premier ministre, Mahammad Dionne va rendre, ce vendredi 5 mars, sa démission et celle de son équipe au Président Macky Sall. Ce...

05 - Avril - 2019

Seule la société civile peut jouer le rôle d'interface pour faciliter le dialogue

Le président du Forum du Justiciable, Boubacar Bâ engage la société civile à s’investir pour faciliter le dialogue entre l’opposition et le pouvoir-...