Sidiki Kaba réplique aux avocats de Khalifa Sall : «CE N’EST PAS LE DÉPUTÉ QUI EST ARRÊTÉ»

21 - Août - 2017

Le ministre de la Justice répond au débat soulevé sur l’immunité parlementaire de Khalifa Sall pour justifier sa libération. Pour Me Sidiki Kaba, ce n’est pas le député qui a été arrêté, mais quelqu’un qui a eu maille à partir avec la justice.
En marge de la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée générale ordinaire de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) tenue ce week-end à Saly, le ministre de la Justice, qui présidait cette rencontre, a été interpellé sur l’immunité parlementaire de Khalifa Sall soulevée par ses avocats pour justifier sa libération. «Ce n’est pas le député Khalifa Sall qui a été arrêté, mais quelqu’un qui avait maille à partir avec la justice à partir d’un rapport de l’Inspection générale d’Etat. Toutes les voies de recours qu’il a, il est en train d’en user. Donc, l’antériorité des faits par rapport à l’élection du maire de Dakar est un autre problème», a répondu Me Sidiki Kaba. Selon lui la justice répondra lorsque que le débat sera posé, tout en tenant compte des éléments que sont l’inviolabilité ou l’immunité d’un député. «Le dossier du maire de Dakar qui a été devant la Cour d’appel est présentement devant la Cour suprême», a-t-il souligné. Sidiki Kaba a déploré le «débat pernicieux, médiatico-politique» qui entoure ce dossier. Il ajoute : «Il y a un harcèlement tendant à violer l’esprit de l’indépendance et la conscience des magistrats pour faire croire qu’il y a une violation des textes. De violation de textes, il n’y en a pas eu. Lorsque le dossier sera devant un magistrat compétent pour le faire, il prendra les décisions qu’il faut. L’Etat a ses avocats et Khalifa Sall a les siens. Ils vont débattre et à la suite d’un débat contradictoire, une décision sera rendue», a indiqué le Garde des sceaux avant de lancer des piques à ses pourfendeurs. «Un procès ne se gagne pas dans un studio ou dans la rue. Un procès, il est défendu devant ceux qui sont qualifiés constitutionnellement pour prendre des décisions», a rappelé Sidiki Ka­ba.

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