Plainte citoyenne contre l’Etat du Sénégal : Y’en a marre accuse la CENA et la CNRA de complice

17 - Août - 2017

Le mouvement «Y'en a marre», la Raddho (Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme) Amnesty international ainsi que d’autres organisations citoyennes ont décidé d’ouvrir un contentieux citoyen entre l’Etat du Sénégal et les citoyens sénégalais qui ont été empêchés de voter, auprès de la Cour de justice de la CEDEAO.

En conférence de presse, ce jeudi matin à Dakar, les Y’en a marristes ont exigé une réparation du préjudice à hauteur de 1 million de F CFA. Selon Aliou Sané, « un pool d’avocats s’est constitué pour porter ce contentieux citoyen ». A l’en croire, «l’apathie générale des organisations de contrôle et de régulation du processus électoral et de l’audiovisuel comme la Commission électorale nationale autonome (CENA) et le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) ont été plus dans une position attentiste voire complice ».

Poursuivant, Aliou Sané a relevé que «des milliers de citoyens ont été privés du droit constitutionnel que représente le vote à cause de la non-délivrance des cartes d’électeurs à date échue et l’absence de plusieurs milliers d’électeurs régulièrement inscrits sur le fichier électoral ». Pour Fadel Barro et Cie, ces «manquements graves » notés dans l’organisation de ces élections sont le parfaite illustration de l’irrespect et de l’arrogance avec lesquels l’Etat du Sénégal continue de traiter les citoyens et citoyennes.

Pire, regrettent-ils «en lieu et place d’excuses publiques à présenter au peuple sénégalais, pour l’énorme «préjudice»’ qu’il a subit, l’autorité organisatrice a reçu des félicitations de la part du président de la République».

Pour Kilifeu, «le décore est déjà campé. On ne va plus s’arrêter. Il y aura d’autres campagnes qui sont prévues. Bientôt vous verrez que les Y en a marristes vont investir les rues, les places publiques. Ça fait partie des stratégies que nous allons mettre en place pour pouvoir faire signer la plainte ».

«Si nous observons les élections législatives, il y a eu une faible participation des jeunes. Parce que les jeunes qui ont 18 ans n’avaient que leur récépissé pour voter. Donc en fait la jeunesse a été exclus du vote. Et quand on parle de Y en a marre, quand on parle de la société civile également, ce sont des organisations qui s'intéressent à la jeunesse … », analyse "Fou Malal".

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