">

Un programme vise l’introduction de curricula sur l’écosystème de la mangrove

12 - Juillet - 2019

L’inspection d’académie de Fatick (IA), de concert avec l’ONG Wetlands, travaille à intégrer à terme l’enseignement de l’écosystème de la mangrove dans les curricula officiels, dans le cadre de la mise en œuvre du programme Mangrove Capital Africa (MCA), a-t-on appris des deux parties.

"Pour atteindre cet objectif, un protocole d’accord a été signé entre l’IA de Fatick et Wetlands International Afrique, dans le cadre de l’exécution du MCA, un programme pilote de sauvegarde de la mangrove dont l’un des volets est axé sur l’enseignement et la formation des élèves sur l’importance de la mangrove", a expliqué Mamadou Diouf, chef du bureau de Foundiougne (région de Fatick) de l’organisation dédiée à la conservation et à la restauration des zones humides.

Il s’entretenait avec des journalistes, jeudi, en marge d’un atelier d’évaluation d’une série d’activités de sauvegarde de l’écosystème mangrove, déroulées depuis plus d’un an par l’IA de Fatick et 27 clubs d’écoles environnement mangrove (CEM) sélectionnées dans la phase expérimentale du programme MCA.

"L’objectif du protocole avec l’IA, c’est d’intégrer à terme l’enseignement de l’écosystème mangrove dans les curricula officiels", a indiqué M. Diouf. Il estime que pour y arriver, "il faudra d’abord évaluer le programme pilote à partir du protocole établi".

Mamadou Diouf ajoute qu’il faudrait aussi "ressortir les points forts et faiblesses liés à la mise en œuvre des activités convenues avec l’IA, évaluer les enseignements déroulés par les CEM, tout en dégageant des propositions pratiques pour dresser la feuille de route et faire le plaidoyer auprès des autorités académiques et centrales".

Dans le cadre de ce plaidoyer, a-t-il précisé, "il reviendra aux autorités académiques de voir comment intégrer dans les leçons des élèves les aspects techniques d’enseignement et d’apprentissage du système de la mangrove pour les élèves".

L’atelier ainsi organisé vise à "évaluer, avec les acteurs de l’éducation, la mobilisation en milieu scolaire, la mobilisation dans le cadre des activités du réseau des clubs mangrove’’, afin de "dégager des perspectives pour la deuxième phase du MCA, sur la base d’un nouveau protocole", a souligné Mamadou Diouf.

Selon lui, jusque-là, les enseignements sur le système de la mangrove sont dispensés uniquement aux élèves membres des 27 clubs environnement mangrove sélectionnés dans la phase pilote, et non dans toutes les classes.

"Nous espérons donc qu’après l’évaluation, l’IA de Fatick déterminera la forme adaptée pour intégrer ces modules sur l’importance de la mangrove au-delà des 27 clubs-test du cycle élémentaire dans la région", a-t-il ajouté.

"L’école, a expliqué M. Diouf, a été une porte d’entrée pour le MCA. Nous avons choisi d’appuyer l’IA et passer par l’élève ou agir sur les parents d’élèves, les communautés, afin de changer les comportements pour sauvegarder la mangrove".

L’inspection d’académie de Fatick, de son côté, a présenté aux participants, au cours de cet atelier, un manuel de référence sur l’éducation à la sauvegarde du patrimoine de la mangrove, un document à mettre à la disposition des acteurs de l’éducation.

Ce manuel servira de guide méthodologique illustré et de support pédagogique à l’enseignement-apprentissage en milieu scolaire, a-t-on indiqué.

Une quarantaine d’acteurs de Wetlands et de l’IA de Fatick ont participé à cet atelier portant sur l’évaluation d’une série d’activités de sauvegarde de l’écosystème mangrove déroulées durant plus d’un an dans la phase expérimentale du programme MCA.

Autres actualités

20 - Avril - 2017

Sokone : Pose de la première pierre de l’unité départementale d’assurance maladie

La cérémonie de pose de la première pierre des travaux de construction du siège de l’unité départementale a été effectuée...

14 - Avril - 2017

Toubacouta : Missirah, une vie au rythme de la pêche

Considéré comme l’un des villages les plus anciens du Niombato, Missirah, dans la commune de Toubacouta, est un coin plein de charme et riche de son passé. Le brassage...

13 - Avril - 2017

Fatick : l’ONAS réfléchit sur la réutilisation des eaux usées dans le maraîchage

Le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Alioune Badara Diop, a révélé avoir demandé...

13 - Avril - 2017

L’ONAS envisage de doubler la capacité de pompage de ses deux stations de Fatick

L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) compte doubler la capacité de ses deux stations de pompage installées à Fatick où il...

12 - Avril - 2017

Lutte contre la dégradation de l’environnement : 45 fourneaux améliorés aux femmes de la commune de Fimela

Les femmes des villages de Djilor-Djidiack, Simal et Ndangane-Sambou (commune de Fimela) disposent désormais de fourneaux améliorés. Ces derniers ont été remis...