Violences au siège du PS : le SG appelle à "laisser la justice faire son travail"
Violences au siège du PS : le SG appelle à "laisser la justice faire son travail"
Le secrétaire général du Parti socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng, a estimé samedi qu’il était préférable de "laisser la justice faire son travail" concernant l’arrestation d’une dizaine de militants à la suite d’incidents survenus en mars 2016 au siège national de cette formation politique.
"Il faut laisser la justice faire son travail. On ne parle pas, on ne discute pas, on ne fait pas d’observations ou de commentaires sur une affaire qui est pendante devant la justice. Ceux qui sont en train de le faire perdent leur temps", a réagi M. Dieng en marge d’une réunion de la coordination départementale PS de Mbour.
"Nous ne sommes pas le genre de personne que des bavardages comme ça peuvent (…) influencer", a-t-il ajouté, dénonçant l’"intoxication" et la "désinformation sur cette affaire".
Ousmane Tanor Dieng a démenti l’information parue dans la presse sénégalaise, qui fait état d’une médiation menée par l’ancien président Abdou Diouf sur les divergences entre ses partisans et ceux de Khalifa Sall, le maire de Dakar.
Une dizaine de militants du PS, dont des proches de M. Sall, sont arrêtés depuis plusieurs semaines à la suite d’une plainte de la direction de la cette formation politique membre de la majorité présidentielle.
Le maire de la Médina, Bamba Fall, fait partie des présumés auteurs des violences survenues en mars 2016 au siège du Parti socialiste, à Dakar.
"Tout le monde disait qu’il fallait que la lumière soit faite sur ce qui est arrivé à la Maison du parti (le siège du PS, à Dakar, Ndlr). C’est la justice qui est chargée de faire la lumière, et elle a demandé à la Direction des investigations criminelles (DIC) de se pencher sur cette affaire. C’est ainsi que l’affaire est arrivée au niveau du procureur", a commenté M. Dieng.
"Nous accepterons les conclusions quelles qu’elles soient. A ce moment-là, on retournera en famille pour discuter", a dit M. Dieng, en faisant allusion au verdit du procès des prévenus.