">

A Gaza, un cessez-le-feu précaire après une nuit d’affrontements

21 - Juillet - 2018

Les heurts entre Palestiniens et Israéliens ont fait cinq morts et au moins 125 blessés samedi et dimanche le long de la clôture frontalière.

 

Encore une nuit de détonations sourdes dans le ciel étoilé de Gaza. Elle s’est conclue, samedi 21 juillet, par un nouveau cessez-le-feu, qu’on devine aussi fragile que les précédents, annoncé par le porte-parole du Hamas, Faouzi Barhoum. Il dit moins le désir de faire la paix que celui de ne pas faire la guerre.
Tout a commencé le 20 juillet en fin d’après-midi. Comme chaque vendredi depuis le 30 mars, des milliers de Palestiniens se sont rassemblés le long de la clôture frontalière entre Israël et la bande de Gaza, pour réclamer leur « droit au retour » et la fin du blocus israélo-égyptien. La journée s’est soldée par 125 blessés, a annoncé le ministère de la santé local. Selon plusieurs sources, ce fut cependant un vendredi sans cerfs-volants ni ballons incendiaires, conformément aux exigences formulées par Israël.
A Bureij, l’un des cinq lieux de rassemblement frontaliers, dans le centre de l’enclave palestinienne, un volontaire ambulancier raconte que l’escalade militaire a débuté en fin d’après-midi, à la suite des tirs de membres de la branche armée du Hamas sur une patrouille de militaires israéliens, près de l’ancien point de passage de Karni. Un soldat israélien a été mortellement blessé. C’est le premier depuis la guerre de 2014 à Gaza.
Raids aériens
« On a ensuite entendu une, deux, puis trois explosions. C’étaient des tirs de chars israéliens », poursuit le jeune ambulancier. La réplique israélienne s’est ensuite déplacée dans le sud de Gaza avec des raids aériens, identifiables au loin par les panaches de fumée s’élevant dans le ciel. Les bombardements ont fait quatre morts palestiniens, dont trois affiliés à la branche armée du mouvement islamiste. En représailles, trois roquettes ont alors été tirées de Gaza vers le sud d’Israël, dont deux interceptées par le système antimissile Dôme de fer. Après une réunion d’urgence au ministère israélien de la défense en présence du premier ministre, Benjamin Nétanyahou,...

Autres actualités

06 - Avril - 2019

En Algérie, sans Bouteflika, les manifestants réclament le départ de ceux « qui ont mangé le pays »

« Le pays, c’est le nôtre, on fait ce qu’on veut. » Sur la place Maurice-Audin engorgée, la foule est bloquée. Une femme soulève son enfant de...

05 - Avril - 2019

Rwanda : la bataille des archives entre historiens et militaires français

C’est l’histoire d’une double trahison et, peut-être, d’un rendez-vous manqué avec l’histoire. Tout commence il y a un an, lorsque, après la...

05 - Avril - 2019

Afrique du Sud : 50 ans après, des pendus de l’apartheid reposent enfin en paix

Pulane Koboekae, 66 ans, regarde fixement les sept cordes de pendus placées au-dessus de la trappe de la prison centrale de Pretoria : son frère Richard Motsoahae, 23 ans, a...

04 - Avril - 2019

Le patron de l’ONU en Libye pour « soutenir le processus politique »

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est rendu mercredi 3 avril dans la capitale libyenne pour sa première visite dans ce pays depuis sa...

04 - Avril - 2019

Abdelaziz Bouteflika : des amis, une fratrie et des relents de corruption

A son arrivée à la tête de l’Etat, en 1999, Abdelaziz Bouteflika a une connaissance très limitée du personnel du système algérien, dont il a...