A l’OTAN, dure journée pour les alliés face à Donald Trump
Egrenant ses exigences financières, attaquant Berlin sur sa dépendance énergétique vis-à-vis de Moscou, le président américain a placé la réunion de l’Alliance sous tension.
C’est un fait qui n’a pas été commenté. A dix jours de l’ouverture du sommet de l’OTAN à Bruxelles, le mercredi 11 juillet, le conseiller de la Maison Blanche chargé du dossier, Rich Hooker, a quitté ses fonctions. Différend de fond ou de forme avec le président des Etats-Unis, Donald Trump ? Quoi qu’il en soit, ce proche des équipes du général H. McMaster, éphémère conseiller à la sécurité nationale remercié en mars, était l’homme qui avait préparé la réunion des vingt-neuf chefs de gouvernement de l’Alliance atlantique. Et elle ne partait pas sous les meilleurs auspices.