A Paris, une conférence symbolique pour le Proche-Orient
A Paris, une conférence symbolique pour le Proche-Orient
Quelque 75 pays sont réunis en France, sans les Israéliens ni les Palestiniens, pour soutenir la « solution à deux Etats ».
L’exercice peut sembler vain à cinq jours de l’installation à la Maison Blanche de Donald Trump, mais l’affiche est impressionnante. Au moins 75 pays et organisations internationales seront représentés à Paris, dimanche 15 janvier, pour une conférence internationale visant à sortir de l’actuel statu quo dans le conflit israélo-palestinien et à réaffirmer « qu’une solution négociée avec deux Etats, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, est la seule voie pour arriver à une paix durable ». Ce texte est l’exergue du projet de communiqué final, rédigé par Paris, repris le 6 janvier avec des changements mineurs par des hauts fonctionnaires et des experts d’une douzaine de pays européens et arabes.
Le communiqué sera de nouveau discuté et modifié par les participants de la conférence – les hauts fonctionnaires samedi puis les ministres ou leurs représentants le lendemain –, mais le message, pour l’essentiel, restera le même : il met en avant les références qui ont été depuis des années au centre des diverses tentatives de paix. « L’objectif de la conférence, c’est de réaffirmer le soutien de la communauté internationale à la solution à deux Etats, et faire en sorte que cette solution demeure la référence », a déclaré le président François Hollande lors de ses vœux au corps diplomatique, relevant que « la laisser dépérir serait un risque pour la sécurité d’Israël à laquelle la France est attachée ».
C’était déjà le but de la conférence organisée le 3 juin 2016 par les autorités françaises. Dans cette...