A Westminster, le vote de la première loi sur le Brexit offre un répit à Theresa May

12 - Septembre - 2017

Les députés ont adopté la « loi de retrait de l’UE », à l’issue de plus de huit heures de débats. Le vote était crucial pour la première ministre, après la perte de sa majorité.
Une manifestante pro-européenne devant le Parlement le jour du vote sur le projet de « loi de retrait de l’UE », à Londres le 11 septembre. TOLGA AKMEN / AFP
Peu après minuit, mardi 12 septembre, Theresa May a remporté, au Parlement de Westminster, sa première victoire politique depuis sa déroute aux élections législatives de juin : son projet de « loi de retrait de l’UE » a été approuvé dans son principe par les députés, marquant un pas décisif dans le processus du Brexit.
Mais l’étroitesse du vote, acquis par 326 voix contre 290 – alors que le parti conservateur compte 316 sièges –, et la rébellion annoncée d’une douzaine de ces élus tories contre « les excès » de ce texte qui confère des pouvoirs étendus à l’exécutif donnent la mesure de la précarité dans laquelle débute l’examen de ce texte-fleuve qui doit encore faire l’objet de discussions détaillées. Y compris dans les rangs du Labour dont 7 élus, issus de circonscriptions favorables au Brexit, ont approuvé le texte gouvernemental et 13 se sont abstenus, refusant de suivre la consigne de rejet donnée par leur parti.
Immédiatement, la première ministre a salué « une décision historique qui répond à la volonté du peuple britannique » et permet de « poursuivre les négociations [avec les Vingt-Sept] sur des bases solides ». En face, Keir Starmer, chargé du Brexit chez les travaillistes, a qualifié la loi d’« affront à la démocratie parlementaire et de pur abus de pouvoir » qui « supprime des droits protégés, réduit au silence le Parlement » et « rend le processus du Brexit plus incertain ».

Le texte, très technique et même qualifié d’« étonnamment monstrueux » par Dominic Grieve, député conservateur et ancien procureur général, abroge la loi de 1972 qui prévoyait l’incorporation automatique des lois communautaires dans le droit britannique. Mais il transpose en même temps l’ensemble de la législation européenne dans le droit britannique afin d’assurer la continuité juridique et d’éviter tout hiatus. Les députés qui s’opposeraient à ce projet « voteraient...

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