Abdoulaye Wilane sur le procès de Barthelemy Dias : «J’invite mes camarades à faire confiance à la justice»
Abdoulaye Wilane sur le procès de Barthelemy Dias : «J’invite mes camarades à faire confiance à la justice»
Le porte-parole du Parti socialiste (Ps) s’est prononcé sur l’actualité, en marge de la réunion du Conseil de surveillance de l’Agence nationale des Ecovillages qui s’est tenu dans la commune de Sandiara. Abdoulaye Wilane demande aux socialistes de faire confiance à la justice dans l’affaire Barthélémy Dias.
Au sujet du procès de Barthelemy Dias, prévu aujourd’hui, le porte parole du Ps Abdoulaye Wilane déclare : «Nous sommes dans un Etat de droit. Que les droits des uns et des autres soient respectés et que la justice, rien que la justice triomphe. Nous avons confiance en la justice». En effet, explique-t-il, pendant longtemps, Barthelemy Dias et la famille de Ndiaga Diouf ont voulu que cette affaire soit élucidée.
Faisant face à la presse dans le village de Soussane (commune rurale de Sandiara), le maire de Kaffrine a fait un plaidoyer en faveur des paysans. «L’Etat, par le biais du ministère de l’Agriculture doit moderniser les lieux de stockage des récoltes. Je suis du Ndoucoumane, une zone arachidière où l’activité économique est dominée par l’agriculture.
C’est une occasion pour moi de demander à l’Etat de moderniser les lieux de stockage des produits agricoles. Les greniers traditionnels sont révolus. A chaque fois qu’il y a un incendie, les paysans perdent leurs récoltes et la faim s’installe dans les foyers. L’Etat doit créer des magasins de stockage pour sécuriser les récoltes», a dit Abdoulaye Wilane.
Par ailleurs, le maire de Kaffrine a invité l’opposition à participer au dialogue politique lancé par le chef de l’Etat. L’un des points qui constituent la pomme de discorde entre le pouvoir et l’opposition est la confection des cartes d’identité biométriques qui doivent être utilisées lors des prochaines échéances électorales, dit-il. «Nous, Parti socialiste, nous demandons à ceux qui hésitent de prendre part à la rencontre, parce qu’il ne sert à rien de se regarder en chiens de faïence», conclut le président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale des Ecovillages.