Accord sur le climat, e-mails de Clinton, liens avec l’extrême droite... ce que Trump a dit au « New York Times »
Accord sur le climat, e-mails de Clinton, liens avec l’extrême droite... ce que Trump a dit au « New York Times »
Après avoir accepté, annulé puis finalement confirmé l’interview, Donald Trump a rencontré mardi 22 novembre à New York des journalistes, éditorialistes et des responsables du New York Times. L’homme d’affaires a pour habitude d’entretenir des rapports plus que houleux avec le quotidien américain.
« Il y a un lien entre l’homme et le changement climatique »
Le président américain élu a dit « garder l’esprit ouvert » au sujet de l’accord de Paris sur le changement climatique, après avoir promis tout au long de sa campagne électorale d’en retirer les Etats-Unis.
« Je regarde ça de très près. Je reste ouvert sur cette question », a dit M. Trump. « Je pense qu’il y a un lien [entre les êtres humains et le changement climatique], il y a quelque chose, mais tout dépend à quel point », a aussi reconnu M. Trump, notoirement climato-sceptique.
Le milliardaire républicain a précisé qu’il fallait voir à propos de l’accord de Paris « combien cela va coûter à nos entreprises », et quels effets il pourrait avoir sur la compétitivité américaine.
Le futur président américain a qualifié par le passé de « canular » le dérèglement climatique et menacé d’« annuler » l’accord conclu lors de la COP21 adopté à Paris fin 2015 par 195 pays. Cet accord vise à contenir le réchauffement sous le seuil de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète après la Chine, ont ratifié cet accord début septembre, sous l’impulsion notamment du président Barack Obama.
Il ne poursuivra pas l’enquête sur les e-mails d’Hillary Clinton
Donald Trump n’a guère l’intention de poursuivre l’enquête sur l’utilisation par Hillary Clinton de sa messagerie privée lorsqu’elle était à la tête de la diplomatie américaine. Sans exclure complètement toutefois la possibilité de rouvrir le dossier une fois à la Maison Blanche, il a déclaré mardi qu’il ne souhaitait pas « nuire aux Clinton » à propos de cette affaire.
Il confirme ainsi les propos de Kellyanne Conway, ancienne responsable de campagne du républicain et actuellement membre de l’équipe de transition, qui a assuré plus tôt dans la journée que le président élu voulait « dépasser les enjeux de la campagne » à ce sujet.