« Alerte au coronavirus… le cuivre sonne le clairon »
Matières premières. La peur du coronavirus a atteint les salles de marché. La fièvre monte chez les spéculateurs, qui tentent de mesurer l’ampleur du choc de cette maladie sur l’économie chinoise et donc mondiale. Le thermomètre de cette soudaine poussée de tension n’est autre que le cours du cuivre. Depuis douze jours, au gré des nouvelles provenant de Wuhan, il n’a cessé de se recroqueviller. A la Bourse de Londres, il est passé sous la barre des 6 000 dollars la tonne et se négociait vendredi 31 janvier autour des 5 600 dollars. En repli de près de 9 % depuis le début de l’année.
Alors que Wuhan est mise en veilleuse et que la machine chinoise tourne au ralenti, le cuivre sonne le clairon… Bien sûr, les investisseurs savent qu’en cette période de Nouvel An, cruciale pour les Chinois, le pays s’octroie habituellement une semaine de répit. Cette respiration a soudain pris une tournure irrespirable pour nombre d’habitants de la province du Hubei inquiets de la tournure des évènements. Et chacun retient son souffle en espérant que le virus soit terrassé rapidement et sa propagation asphyxiée.