Après la décision du Conseil d’Etat, Manuel Valls continue de dénoncer le « burkini »
Après la décision du Conseil d’Etat, Manuel Valls continue de dénoncer le « burkini »
Après la décision du Conseil d’Etat de suspendre l’arrêté « anti-burkini » de Villeneuve-Loubet, le premier ministre, Manuel Valls, qui a soutenu la décision des maires contre les vêtements religieux à la plage en refusant toutefois d’envisager de légiférer, s’est exprimé sur Facebook, vendredi 26 août au soir.
« Cette ordonnance du Conseil d’Etat n’épuise pas le débat », écrit-il, évoquant un débat « de fond », de l’ordre de celui sur le port de signes religieux en 2004 et sur le voile intégral en 2010. Il ajoute que « rester silencieux, comme par le passé, c’est un petit renoncement. Une démission de plus ».
« Dénoncer le burkini, ce n’est en aucun cas mettre en cause une liberté individuelle. Il n’y a pas de liberté qui enferme les femmes ! C’est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde. »
Il annonce également que le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve – avec qui il a « voulu relancer la construction d’un Islam de France, apaisé, indépendant des influences étrangères » –, fera des propositions lundi 29 août concernant ce sujet.