">

Après la défection d’un soldat nord-coréen, Pyongyang remplace ses gardes-frontières

24 - Novembre - 2017

Pour empêcher de futures défections, l’armée nord-coréenne a commencé à fortifier la zone par laquelle le transfuge est passé.

La Corée du Nord a remplacé des dizaines de gardes postés à la frontière avec le Sud après la spectaculaire défection d’un de ses soldats le 13 novembre, rapporte la presse sud-coréenne, vendredi 24 novembre.
« Nous avons repéré des signes selon lesquels tous les gardes nord-coréens postés dans la zone commune de sécurité (JSA) ont été remplacés immédiatement après la défection », rapporte le quotidien Chosun Ilbo en citant des sources gouvernementales.

Le journal explique qu’en temps normal entre 35 et 40 Nord-Coréens sont postés dans la JSA, à Panmunjom, seul secteur de la zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corées, où les deux armées rivales se font face. « Ils vont probablement être tenus pour responsables de ne pas avoir été capables d’empêcher la défection », poursuit le journal.
Travaux de fortification
Dans une tentative probable pour empêcher de futures défections, l’armée nord-coréenne a commencé à fortifier la zone par laquelle le soldat qui a fait défection est passé.
Un cliché posté sur Twitter par l’ambassadeur par intérim des Etats-Unis en Corée du Sud, Marc Knapper, montre six ouvriers creusant une profonde tranchée du côté nord-coréen de la ligne de démarcation sous le regard de trois militaires.
La Corée du Nord aurait, par ailleurs, fermé un pont menant à Panmunjom que le militaire avait franchi en jeep sans être arrêté, a affirmé une source militaire sud-coréenne citée par le Chosun Ilbo.
Franchissement de la zone démilitarisée
Les images de caméras de vidéosurveillance de la défection montrent l’intervention des soldats nord-coréens pour arrêter le transfuge : selon l’armée du Sud, au moins quatre soldats du Nord ont fait feu avec des armes de poing et des fusils d’assaut, tirant une quarantaine de munitions vers le fuyard.
Le militaire de 24 ans, identifié sous le surnom de « Oh », est toujours hospitalisé en Corée du Sud, après avoir été touché par au moins quatre balles tirées par des soldats nord-coréens lors de sa fuite éperdue vers le Sud.

Autres actualités

03 - Octobre - 2019

Afrique du Sud-Nigeria : la coopération économique à l’épreuve des tensions xénophobes

Selon l’expression consacrée, l’Afrique du Sud et le Nigeria ont toujours eu le rôle de « locomotives » du continent. Les deux géants...

02 - Octobre - 2019

La tentative ratée de « contact direct » entre Trump et Rohani à New York

Tout au long de ces quarante-huit heures new-yorkaises, les 23 et 24 septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, Emmanuel Macron n’avait pas...

02 - Octobre - 2019

Crise politique majeure au Pérou entre le président et le Congrès fujimoriste

Mardi 1er octobre, les députés de la majorité parlementaire fujimoriste se sont présentés au Congrès, pourtant dissous la veille par le président...

30 - Septembre - 2019

Brexit : la montée de la violence verbale inquiète les responsables politiques

« Je n’ai pas peur des futures élections, j’ai peur d’être blessée ou même tuée. » Jess Phillips, députée, a...

30 - Septembre - 2019

A Hongkong, le rôle de la police en accusation face aux manifestants

Les 5 ans de la « révolution des parapluies », 28 septembre 2014, et les 70 ans du 1er octobre 1949 : deux anniversaires qui alimentent la colère de Hongkong, alors que...