">

Aref Ali Nayed : « La sécurité libyenne est menacée par le Qatar, la Turquie et l’Iran »

24 - Août - 2018

Le candidat à l’élection présidentielle en Libye justifie sa proximité avec le maréchal Haftar et l’axe régional Emirats-Egypte-Arabie saoudite.

Aref Ali Nayed, candidat à l’élection présidentielle en Libye. Crédits : Frédéric Bobin
Aref Ali Nayed, 55 ans, est la première personnalité libyenne à avoir déclaré sa candidature pour l’élection présidentielle annoncée pour le 10 décembre, mais dont la tenue demeure aléatoire. Théologien de formation, patron d’un groupe de médias, cet ancien ambassadeur aux Emirats arabes unis de 2011 à 2016 ne cache pas son hostilité aux Frères musulmans. Dans un entretien au Monde Afrique, il justifie sa proximité avec l’axe régional Emirats-Egypte-Arabie saoudite et, en Libye même, avec le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de la Cyrénaïque (est), dont les inclinations militaristes sont très controversées. M. Nayed affirme inscrire son combat dans une « lutte existentielle » à l’échelle régionale pour « l’âme de l’islam ».

Autres actualités

03 - Novembre - 2018

A Madagascar, Hery, un président isolé au bilan terni par la corruption

L’heure de la revanche a sonné. Interdits de candidature à l’élection présidentielle de 2013, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana attendent depuis cinq...

03 - Novembre - 2018

Au Pakistan, les islamistes pèsent encore sur le sort d’Asia Bibi, acquittée pour blasphème

es islamistes du Pakistan l’ont emporté. Après trois jours de manifestations contre la décision de la Cour suprême d’acquitter la chrétienne Asia...

02 - Novembre - 2018

Washington veut que Téhéran plie, ou rompe

Lundi 5 novembre, les sanctions les plus dures de l’arsenal américain contre le régime iranien rentreront en application après une suspension de trois ans liée...

02 - Novembre - 2018

Pour l’administration Trump, « Pékin mène une politique économique prédatrice »

« Pertes & profits ». Donald Trump n’aime rien tant que fanfaronner devant des interlocuteurs en position de faiblesse. Et c’est bien un président chinois...

31 - Octobre - 2018

Washington et Paris appellent Riyad à mettre fin à la guerre au Yémen

Fragilisé par l’affaire Khashoggi, le journaliste saoudien tué le 2 octobre dans l’enceinte du consulat saoudien à Istanbul en Turquie, Riyad fait l’objet...