Assemblée nationale-la honte: Mariama Sarr humiliée, Moustapha Diop chanté
Assemblée nationale-la honte: Mariama Sarr humiliée, Moustapha Diop chanté
Moustapha Diop vole la vedette à Mariama Sarr. C’est comme si les députés de l’opposition et ceux de la majorité se sont se passé le mot. Moustapha Diop qui accompagnait son ministre tutelle a récolté les éloges de la représentation nationale au détriment de Mariama Sarr, venue présenter son projet de budget pour l’année 2017.
Les députés ont examiné hier le projet de budget du ministère de la femme, de la famille et de l’enfance. Adopté à la majorité, le budget dudit ministère a connu une baisse de 249 497 millions. Il s’élève à 17, 422 milliards de francs cfa contre 17,671 milliards en 2016.
Ayant battu le record d’intervenants depuis l’ouverture de cette session pour le vote de budget des différents ministères avec près de 70 intervenants, celui de la femme, de la famille et de l’enfance a été marqué surtout par une « pluie » de remerciements des députés à l’endroit du ministre délégué chargé de la micro finance et des encouragement pour Mariama Sarr.
Pour le financement des femmes, les parlementaires ont vivement adulé Moustapha Diop pour la qualité de la démarche et les résultats obtenus sur le terrain. Ils ont salué l’équité observée dans la répartition des financements en mettant un accent particulier sur le fait que toutes les femmes sont prises en compte quelques soit leur obédience politique.
Les députés ont par ailleurs, souligné la situation peu reluisante dans laquelle se retrouvent la plupart des services régionaux et départementaux. Ces services peinent, selon eux, à fonctionner correctement à cause d’un manque de personnel, de problème de locaux, d’équipement et de mobilité, affectant sérieusement les activités ministère.
Concernant le retrait des enfants de la rue, les députés ont suggéré la poursuite de l’opération parallèlement à l’organisation d’activités génératrice de revenus au profit des maitres coraniques et de la famille, pour leur permettre de se passer de la mendicité, avec la mise place d’infrastructures qui les mettront dans de bonnes conditions d’apprentissage.
Et pour la dotation des femmes en matériel d’allègement de leurs travaux, les parlementaires ont relevé des disparités dans la répartition.
Demandant la prise en charge des cases des tout-petits délabrées avec des murs effondrés dans la plupart des localités , Fatou Thiam a dénoncé le « manque de considération » de la directrice des cases des tout petit par rapports aux inquiétudes des députés à propos de sa structure.
Elle a aussi sollicité le renforcement de l’appui aux femmes en activités dans les sites de transformation de produit halieutiques surtout les jeunes filles qui ont aussi besoin de formation et de capacitation.
Saluant la volonté politique du chef de l’Etat pour le retrait des enfants de la rue, Helene Tine considère que le budget alloué au ministère de la femme est dérisoire. « Il faudrait une cartographie fiable de la situation. Je peux dire sans me tromper que cet excès de violence noté dernièrement au Sénégal est dû en grande partie par le phénomène des enfants de la rue laissé pour compte. Ils n’auront demain d’autre choix que de perpétuer cette violence. Il faudrait que l’on vous donne plus de moyens pour pouvoir réussir votre mission.
Moustapha Diakhaté « il est tant pour le Sénégal de permettre aux femmes victimes d’inceste de bénéficier d’un avortement médicalisé »
« Mon statut m’oblige à vous interpeller en vous remercier d’abord. Prenez exemple sur Aida Mbodji elle a été le ministre de la parité soyez le ministre de l’égalité entre les hommes et les femmes. Je crois qu’il est tant pour le Sénégal de permettre aux femmes victimes d’inceste de bénéficier d’un avortement médicalisé » a déclaré le président du groupe parlementaire de la majorité.
Prenant la parole, Mariam Sarr a tenu à préciser qu’il n’y a aucun daara qui est privilegié par rapport à d’autres. « nous avions pensé limiter l’operation de retrait des enfants dans le departement de Dakar qui était le point de depart mais les actions se poursuivront dans la banlieu.
Concernant la protection sociale et les soutiens aux femmes et aux jeunes filles, le ministre a fait savoir que le code l’enfant est sur de bonnes voies.