Attaque chimique en Syrie : « un jour viendra où la justice internationale se prononcera sur Bachar Al-Assad »

06 - Avril - 2017

Attaque chimique en Syrie : « un jour viendra où la justice internationale se prononcera sur Bachar Al-Assad »

La communauté internationale a vivement condamné le bombardement – probablement à l’arme chimique – qui a fait des dizaines de morts dont de nombreux enfants dans une localité tenue par les rebelles.
« Un jour viendra où la justice internationale se prononcera sur Bachar Al-Assad, qui massacre son peuple », a affirmé jeudi 6 avril sur CNews le ministre français des affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, s’exprimant au sujet du bombardement – probablement à l’arme chimique – qui a fait des dizaines de morts à Khan Cheikhoun, en Syrie, et imputé au régime.
« Il ne faudra pas que ces crimes restent impunis. D’ailleurs il y a des enquêtes, des commissions des Nations unies (…). Il y aura un procès comme criminel de guerre. »
Après avoir essuyé une déconvenue à l’issue de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU organisée mercredi, la France compte toujours obtenir le vote d’une résolution condamnant le bombardement. « Nous allons de toutes nos forces essayer de convaincre pour que cette résolution soit votée », a-t-il assuré sur CNews.
Une résolution bloquée par la Russie
La France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont présenté mercredi une résolution condamnant les attaques chimiques, soutenant une enquête de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et appelant la Syrie à fournir les plans de vol ainsi que toute information sur des opérations militaires au moment de l’attaque. Le vote a été repoussé sine die en raison des blocages avec la Russie.
« C’est difficile, parce que jusqu’à présent, chaque fois que nous avons déposé une résolution, il y a eu le veto russe, parfois soutenu par le veto chinois (…). Mais il faut que l’on coopère, parce qu’il faut que ce massacre s’arrête », a-t-il ajouté.
« Il faut obtenir la condamnation des armes chimiques, et enquêter pour savoir ce qui s’est passé réellement, savoir quelles armes ont été utilisées, quelles substances, et faire en sorte que ça s’arrête », a poursuivi le ministre.

Autres actualités

08 - Janvier - 2018

Erdogan, le président irrationnel d’une Turquie sans boussole

Le livre. Après Vladimir Poutine, Marine Le Pen, le pape François et Xi Jinping, la collection « Dans la tête de… » s’enrichit d’un...

08 - Janvier - 2018

Riyad sévit contre les princes mauvais payeurs

Onze membres de la famille royale qui protestaient contre la décision du gouvernement de cesser de régler leurs factures d’eau et d’électricité ont...

05 - Janvier - 2018

Visite à Paris d’Erdogan, de plus en plus isolé sur la scène internationale

La venue du président turc, vendredi, suscite nombre d’interrogations alors que les atteintes à l’Etat de droit et aux libertés s’aggravent de jour en jour...

05 - Janvier - 2018

Iran : cette révolte est celle des « va-nu-pieds »

Dans une tribune au « Monde », le sociologue Farhad Khosrokhavar explique que l’écart entre le pouvoir et la société se creuse de manière inexorable....

04 - Janvier - 2018

Washington et Séoul renégocient leur accord de libre-échange Korus

Le président américain Donald Trump voulait sortir de cet accord avec la Corée du Sud entré en vigueur en 2012. Pressé par les milieux d’affaires et son...