Attentat à Berlin : les questions qui se posent au lendemain de la mort d’Anis Amri
Attentat à Berlin : les questions qui se posent au lendemain de la mort d’Anis Amri
Comment le principal suspect de l’attaque, qui a fait douze morts et quarante-huit blessés, a-t-il pu parcourir plus de 1 000 kilomètres en Europe ? Que cherchait-il en Italie ?
La mort d’Anis Amri laisse place à beaucoup d’interrogations. Le principal suspect de l’attentat de Berlin a été abattu, vendredi 23 décembre, aux abords de la gare Sesto san Giovanni, à Milan, après avoir ouvert le feu sur deux policiers lors d’un contrôle d’identité. Entre le lundi soir, date de l’attaque perpétrée au camion bélier sur un marché de Noël berlinois, et sa mort, Anis Amri a réussi à parcourir armé plus de 1 000 kilomètres en Europe.
Passé la fierté d’avoir mis fin à la cavale du suspect, l’Italie se demandait samedi ce qu’était venu faire l’homme le plus recherché d’Europe dans la banlieue nord de Milan. Comment avait-il pu fuir lundi la scène de l’attentat sans que personne s’en aperçoive ? Comment avait-il pu traverser plusieurs frontières ? Se rendait-il à Sesto San Giovanni pour retrouver les membres d’un réseau ? Pour chercher de nouveaux papiers d’identité afin de quitter l’Europe ? Pour se venger de ses quatre années de détention en Sicile pour avoir incendié une école en 2011 ?