Au-delà de l’affaire Khashoggi, la guerre au Yémen

27 - Octobre - 2018

La sauvagerie de l’assassinat de l’opposant saoudien Jamal Khashoggi le 2 octobre a suscité à raison une indignation générale. Les capitales occidentales ne pouvaient rester sans réagir, alors que s’accumulent, depuis trois semaines, les détails macabres et les éléments montrant l’implication de Riyad au plus niveau.
Premier exportateur de pétrole mondial, premier acheteur d’armement au monde et principale puissance de la péninsule Arabique, le Royaume saoudien se sent d’autant plus intouchable qu’il peut compter sur le total soutien de Donald Trump dans sa guerre pour contenir l’influence iranienne. Mais, sous le choc de ce crime atroce commis dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul par un commando venu de Riyad, le débat sur les sanctions est lancé. A commencer par les ventes d’armes.
La pire tragédie humanitaire en cours
Cette question a trop longtemps été éludée, alors que, depuis quatre ans, Riyad mène, à l’initiative de Mohammed Ben Salman (MBS) lui-même, une sale guerre au Yémen pour museler les insurgés houthistes protégés par Téhéran. Ce mouroir dénoncé par l’ONU comme la pire tragédie humanitaire en cours, n’avait jusqu’ici guère ému ni les opinions occidentales ni leurs gouvernements. Seules les ONG se battent dans l’indifférence générale pour demander l’arrêt des livraisons des armes alimentant l’interminable carnage.

Autres actualités

08 - Février - 2017

Les réserves de change de la Chine fondent inexorablement

Au plus bas depuis six ans, elles ont perdu un quart de leur valeur depuis juin 2014. Le pays puise, en effet, abondamment dans ses réserves pour soutenir le yuan. Un trésor de...

07 - Février - 2017

La Turquie à l’offensive contre l’Etat islamique

Plus de 800 personnes soupçonnées de liens avec l’organisation djihadiste ont été arrêtées lors de la plus vaste opération policière...

07 - Février - 2017

L’Iran craint un regain de tension avec les Etats-Unis

Téhéran et la nouvelle administration américaine se jaugent depuis la prise de fonctions de Donald Trump. Un sentiment de déjà-vu s’est emparé...

06 - Février - 2017

Pour soutenir ses exportations, la Russie mène une politique du rouble faible

La Russie s’est engagée dans une politique du rouble faible. Mandatée par le ministère des finances, la Banque centrale de la Fédération de Russie...

06 - Février - 2017

La guerre des monnaies ou le chaos

En matière monétaire aussi, Donald Trump est adepte des coups de force. Ces derniers jours, au cours de diatribes émaillées de vocabulaire belliciste, le...