Au-delà de l’affaire Khashoggi, la guerre au Yémen

27 - Octobre - 2018

La sauvagerie de l’assassinat de l’opposant saoudien Jamal Khashoggi le 2 octobre a suscité à raison une indignation générale. Les capitales occidentales ne pouvaient rester sans réagir, alors que s’accumulent, depuis trois semaines, les détails macabres et les éléments montrant l’implication de Riyad au plus niveau.
Premier exportateur de pétrole mondial, premier acheteur d’armement au monde et principale puissance de la péninsule Arabique, le Royaume saoudien se sent d’autant plus intouchable qu’il peut compter sur le total soutien de Donald Trump dans sa guerre pour contenir l’influence iranienne. Mais, sous le choc de ce crime atroce commis dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul par un commando venu de Riyad, le débat sur les sanctions est lancé. A commencer par les ventes d’armes.
La pire tragédie humanitaire en cours
Cette question a trop longtemps été éludée, alors que, depuis quatre ans, Riyad mène, à l’initiative de Mohammed Ben Salman (MBS) lui-même, une sale guerre au Yémen pour museler les insurgés houthistes protégés par Téhéran. Ce mouroir dénoncé par l’ONU comme la pire tragédie humanitaire en cours, n’avait jusqu’ici guère ému ni les opinions occidentales ni leurs gouvernements. Seules les ONG se battent dans l’indifférence générale pour demander l’arrêt des livraisons des armes alimentant l’interminable carnage.

Autres actualités

14 - Janvier - 2017

Un an après la levée des sanctions, l’économie de l’Iran se redresse lentement

Les espoirs des Iraniens d’une reprise économique rapide n’ont pas encore été comblés,malgré des signaux encourageants . Le timing aurait...

14 - Janvier - 2017

A Tripoli, le gouvernement d’« union nationale » ouvertement défié

L’autorité du premier ministre Faïez Sarraj, soutenu par l’ONU, est mise en cause par des milices. C’est un signe supplémentaire de la...

13 - Janvier - 2017

Le cabinet Trump exposé aux conflits d’intérêts

Le Sénat examine le cas de Rex Tillerson, l’ex-PDG d’ExxonMobil, et d’autres futurs ministres. « Ils passeront tous ! » Alors que le Sénat...

13 - Janvier - 2017

A Paris, une conférence symbolique pour le Proche-Orient

Quelque 75 pays sont réunis en France, sans les Israéliens ni les Palestiniens, pour soutenir la « solution à deux Etats ». L’exercice peut sembler...

13 - Janvier - 2017

Crise en Gambie: Vexé, Jammeh rejette l'offre d'asile du Nigéria

Le président du Nigéria arrive aujourd’hui à Banjul avec dans sa besace de médiateur, sa carte maîtresse. Celle que son parlement à Abuja lui a...