Au Gabon, dans l’attente des résultats de l’élection présidentielle

29 - Août - 2016

Au Gabon, dans l’attente des résultats de l’élection présidentielle

Aucun couvre-feu, pas d’interruption des communications téléphoniques ou d’Internet, comme le propageaient avec insistance les rumeurs de la rue, malgré les dénégations insistantes d’un pouvoir qui revendique son souci de transparence dans la gestion de la présidentielle du samedi 27 août au Gabon. Des forces de sécurité ont bien été déployées dans Libreville, la capitale, mais en nombre raisonnable, sur les grands axes et devant les bâtiments publics de la ville. Utile précaution jusqu’à la proclamation des résultats dans un pays où la dernière présidentielle, en 2009, s’était terminée par des manifestations violentes et meurtrières, principalement à Port-Gentil, la capitale économique de ce petit pays pétrolier d’Afrique centrale.
Ce souvenir hante une bonne partie de la population. Dimanche, Libreville avait d’ailleurs des airs de ville morte où les taxis constituaient l’essentiel de la circulation routière. Comme la veille, la quasi-totalité des commerces et restaurants avaient tiré leur rideau de fer.

A cette heure, dimanche midi, aucun incident violent n’était à signaler mais le souvenir de 2009 et les propos va-t-en-guerre de certains militants ont convaincu la population de Libreville de rester chez elle. Rencontré la veille devant le bureau de vote installé dans l’école publique Akébé Belle-Vue 1A, Aimé Zamba prévenait ainsi « qu’il ne se laissera pas voler sa victoire ». « En 2009, ici, Ali Bongo avait aussi été laminé. C’était pareil et au final ils ont quand même dit qu’il avait gagné », lâche-t-il, convaincu que le président sortant ne peut gagner à la régulière. Un sentiment largement partagé dans l’opposition malgré les engagements du pouvoir de reconnaître sa défaite, si tel était le cas. Mais la défiance règne entre les deux camps.

 

Autres actualités

20 - Octobre - 2017

En Nouvelle-Zélande, les travaillistes s’allient avec les populistes et les écologistes

A 37 ans, la dirigeante travailliste Jacinda Ardern va devenir la plus jeune première ministre du pays depuis 1856. Jacinda Ardern, chef du Parti travailliste, à Wellington, le 19...

19 - Octobre - 2017

Le secrétaire américain au Trésor agite le spectre d’un krach boursier

Selon Steven Mnuchin, Wall Street, qui frôle des sommets, pourrait s’effondrer si le Congrès n’adopte pas les baisses d’impôts voulues par Donald Trump. Le...

19 - Octobre - 2017

Leçons autrichiennes : le populisme européen est toujours actif

Le chef de file des conservateurs chrétiens Sebastian Kurz doit prendre une décision difficile : s’allier ou non avec une extrême droite contemptrice de l’UE ?...

18 - Octobre - 2017

Xi Jinping promet une « nouvelle ère » pour la Chine socialiste

A l’ouverture du 19e congrès du parti, le numéro un chinois revendique une « place encore plus centrale sur la scène internationale » pour son pays. Xi...

18 - Octobre - 2017

La crise catalane fait fuir les collectionneurs

Le Français Philippe Méaille a décidé de rapatrier ses œuvres confiées au musée de Barcelone. Après le déménagement des...