Au Liberia, vague de licenciements dans les plantations géantes de Firestone

17 - Avril - 2019

Le plus gros employeur privé au Liberia, la compagnie de pneumatiques Firestone, a annoncé mardi 16 avril le licenciement de 200 de ses 6 200 employés, qui devrait être suivi de 400 départs supplémentaires, en raison de la chute des cours mondiaux du caoutchouc. « La direction de Firestone Liberia est au regret d’annoncer qu’elle a licencié 200 employés, principalement dans ses plantations » d’hévéas, les plus vastes au monde, a indiqué le géant américain, propriété depuis 1988 du japonais Bridgestone, sur sa propre chaîne de radio créée en 2010, Voice of Firestone Liberia.

Cette décision est « due à la baisse de la production, conséquence de la baisse des cours du caoutchouc sur le marché mondial », indique le groupe, présent depuis 1926 dans ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, en assurant que les travailleurs licenciés seront indemnisés « conformément au droit du travail libérien ».

Au fil des décennies, les plantations de Firestone à Harbel, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de la capitale Monrovia, sont devenues une véritable communauté, fournissant des services sociaux que le Liberia ne peut pas offrir à ses quelque 4,7 millions d’habitants : logement gratuit, santé, subventions pour les frais scolaires et les repas.
Inquiétude de la population et des autorités
En novembre 2018, les syndicats libériens avaient dénoncé dans un communiqué « des conditions de travail et de vie des travailleurs épouvantables » au sein de l’entreprise. En 2016, la société, qui employait alors 8 000 personnes, Firestone Liberia.
Lire aussi Liberia : les jeunes et les pauvres, priorités affichées de George Weah
Cette décision est « due à la baisse de la production, conséquence de la baisse des cours du caoutchouc sur le marché mondial », indique le groupe, présent depuis 1926 dans ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, en assurant que les travailleurs licenciés seront indemnisés « conformément au droit du travail libérien ».

Au fil des décennies, les plantations de Firestone à Harbel, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de la capitale Monrovia, sont devenues une véritable communauté, fournissant des services sociaux que le Liberia ne peut pas offrir à ses quelque 4,7 millions d’habitants : logement gratuit, santé, subventions pour les frais scolaires et les repas.
Inquiétude de la population et des autorités
En novembre 2018, les syndicats libériens avaient dénoncé dans un communiqué « des conditions de travail et de vie des travailleurs épouvantables » au sein de l’entreprise. En 2016, la société, qui employait alors 8 000 personnes, avait procédé aux premières vagues de licenciements de son histoire, évoquant déjà la baisse des cours du caoutchouc. En mars, elle a annoncé son intention de se séparer de 800 travailleurs supplémentaires, suscitant l’inquiétude de la population et des autorités.

Autres actualités

08 - Décembre - 2016

Les quartiers assiégés d’Alep risquent de devenir un « gigantesque cimetière », selon l’ONU

Le Conseil de sécurité des Nations unies a constaté, mercredi 30 novembre, le carnage en cours à Alep, mais, une fois de plus, Moscou a bloqué toute...

08 - Décembre - 2016

Hollande, une diplomatie pragmatique, mais sans vrai cap

La politique internationale restera l’un des rares secteurs où l’action de François Hollande fait relativement consensus. C’était en février...

07 - Décembre - 2016

« Les taux bas sont une opportunité pour la France de financer des investissements pour augmenter la croissance et l’inflation »

Pour l’économiste Xavier Ragot, la remontée actuelle des taux d’intérêt témoigne d’anticipations optimistes pour l’économie...

07 - Décembre - 2016

L’Autorité palestinienne et la Jordanie espionnées par les services américains et britanniques

Une note de la NSA reconnaît pourtant que l’Autorité palestinienne « n’est pas une menace terroriste pour les Etats-Unis et ses alliés ». Prendre...

07 - Décembre - 2016

Portrait : Yaya Jammeh, comment ce fils du Sénégal est devenu gambien ?

Ancien soldat subalterne de l’armée gambienne Yaya Jammeh est devenu aujourd’hui l’un des pires symboles de la dictature africaine. Arrivé accidentellement au...