Au Mozambique, mort du chef historique de la guérilla anticommuniste
En brousse, du début à la fin. Afonso Dhlakama, chef historique de la rébellion de la Renamo (Résistance nationale mozambicaine), est mort jeudi 3 mai, à 65 ans. Guérillero sanguinaire, puis artisan de la transition démocratique au Mozambique, puis de nouveau guérillero presque malgré lui, le vieux général a succombé à une crise cardiaque après avoir passé sa vie à fomenter et à déjouer des attaques.
Sa mort plonge tout un pays dans la tourmente. Ces derniers mois, il pilotait des négociations de paix plus qu’essentielles pour l’avenir du Mozambique. Vingt-six ans après la fin d’une sanglante guerre civile, des questions non résolues continuent de hanter ce pays d’Afrique australe.
Une nouvelle période d’incertitude s’ouvre pour les Mozambicains. Ils en ont certes l’habitude, sauf que cette fois, ils devront faire sans une icône qui les a accompagnés depuis près de quarante ans.