Autoroute à péage : le gouvernement continue de négocier une réévaluation des tarifs (Khoudia Mbaye)
Autoroute à péage : le gouvernement continue de négocier une réévaluation des tarifs (Khoudia Mbaye)
Le gouvernement compte poursuivre les négociations visant une réévaluation des tarifs de l’autoroute à péage, a indiqué, lundi, à Dakar, la ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des téléservices de l’Etat (MPIPEDTE), Khoudia Mbaye.
"Nous allons regarder, à partir des résultats que nous avons, comment nous pouvons faire pour aller vers des négociations continues pour réévaluer" les tarifs, a-t-elle dit lors de l’examen du budget de son département pour l’exercice 2017.
L’Etat du Sénégal, sur la base du partenariat public-privé, a réalisé une autoroute reliant Dakar à Sindia, dans le département de Mbour, via l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).
Cette infrastructure a été réalisée par la société dénommée SENAC SA, sous le régime Construction Exploitation Transfert (CET), moyennant la perception directe d’un péage auprès des usagers.
Au cours de l’examen du projet de budget de son département pour 2016-2017, plusieurs députés ont interpellé lundi la ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des téléservices de l’Etat, au sujet de la cherté de l’autoroute à péage pour les usagers.
Khoudia Mbaye a rappelé que la concession de l’autoroute à péage était antérieure à la deuxième alternance intervenue en mars 2012, coïncidant avec l’arrivée du président Macky Sall au pouvoir.
Aussi, au nom de la continuité de l’Etat, les nouvelles autorités se devaient-elles de respecter le contrat signé avec SENAC SA de même que ses clauses.
"Il nous faut faire une évaluation à chaque fois. Sur le premier tronçon (Dakar-Diamniadio) de l’autoroute, les plis de comptabilité sont séquestrés dans un compte séquestre et vont être distribués au bout de 15 ans", a-telle indiqué.
Selon Khoudia Mbaye, les informations relatives à l’exploitation de ce premier tronçon ont permis à l’Etat de revoir les calculs et les engagements sur le second tronçon (Diamniadio-Sindia).
"L’avenant qui a été pris pour le deuxième tronçon a pris en compte ce que nous avions considéré comme insuffisance", a précisé la ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des téléservices de l’Etat.