Aux Nations unies, Donald Trump défend une souveraineté à géométrie variable

20 - Septembre - 2017

Le président américain a violemment attaqué la Corée du Nord, l’Iran ou encore le Venezuela, dans son premier discours à l’Assemblée générale de l’ONU.
Le président des Etats-Unis à la tribune de la 72e Assemblée générale des Nations unie, le 19 septembre. BRENDAN MCDERMID / REUTERS
Donald Trump a parlé au monde, mardi 19 septembre. S’exprimant pour la première fois devant l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, il s’est efforcé de donner corps à ce qui pourrait constituer sa doctrine. Dans les affaires intérieures américaines, le trumpisme tel qu’il se dégage de premiers mois difficiles puise à plusieurs sources qui le singularisent par rapport aux administrations républicaines précédentes. La vision du monde exposée mardi, centrée sur l’exaltation de la « souveraineté », un terme répété vingt et une fois par le président, découle du même processus d’hybridation, très souvent au risque de la cohérence.
Face au National Mall, Donald Trump avait marqué les esprits lors de son discours d’investiture, le 20 janvier, par la noirceur du tableau dressé d’un « carnage américain ». Dans l’enceinte des Nations unies, il a récidivé en estimant que certaines régions étaient sur le point de « sombrer en enfer », et par la violence de ses attaques. Il n’est en effet pas courant qu’un Etat membre de l’ONU, a fortiori le plus puissant, menace de « détruire totalement » un autre pays devant ses propres représentants.
Le « rocket man » nord-coréen et sa « mission suicide »
Le président Donald Trump a franchi ce pas en promettant de passer à l’acte si son pays est obligé un jour « de se défendre ou de défendre [ses] alliés » contre Pyongyang. M. Trump s’est d’ailleurs inspiré de ses messages agressifs publiés sur son compte Twitter pour estimer à propos de Kim Jong-un que ce dernier, qualifié comme dimanche de « rocket man » (homme-fusée) en allusion à la multiplication des essais balistiques, s’est engagé « dans une mission suicide ».

M. Trump s’est ensuite tourné vers l’Iran, autre « Etat voyou », qui figurait déjà comme la Corée du Nord dans « l’axe du mal » défini en 2002 par George W. Bush dans le contexte de la guerre contre...

Autres actualités

17 - Août - 2018

Donald Trump assistera aux cérémonies du 11-Novembre à Paris

Dans l’impossibilité d’organiser son propre défilé militaire en raison d’un coût trop élevé, le président américain...

16 - Août - 2018

Au Mali, le président Ibrahim Boubacar Keïta réélu

Le chef de l’Etat, au pouvoir depuis 2013, a remporté le second tour de l’élection présidentielle face à Soumaïla Cissé, avec 67,17 % des voix....

16 - Août - 2018

En Italie, le Mouvement 5 Etoiles mis en difficulté par l’effondrement du pont de Gênes

Les populistes ont conquis le pouvoir en Italie avec un discours anti-grands travaux. Ils se sont opposés au projet qui aurait permis de contourner le viaduc.   Une tignasse...

14 - Août - 2018

A Londres, une voiture fonce sur le Parlement, la piste terroriste privilégiée

Une voiture est entrée en collision avec les barrières de protection installées devant le Parlement britannique mardi 14 août au matin. Selon la police britannique,...

14 - Août - 2018

RDC : l’opposition travaille à une candidature unique à la présidentielle

Les principaux leaders de l’opposition ont confirmé lundi leur souhait de présenter « un programme commun » contre le dauphin désigné de Joseph...