">

Avant le sommet avec Donald Trump, Kim Jong-un purge son armée

06 - Juin - 2018

Le dirigeant nord-coréen choisit des personnalités fidèles en vue d’éventuels compromis.

Le dirigeant Kim Jong-un a procédé à un important remaniement à la tête de l’armée nord-coréenne à l’approche de sa rencontre historique avec le président des Etats-Unis, Donald Trump. L’événement, prévu pour le mardi 12 juin, dans un hôtel sur l’île de Sentosa, à Singapour, marquera un tournant pour un régime qui s’est bâti sur l’hostilité américaine. Si M. Kim entend prolonger, après ce sommet, la dynamique d’apaisement avec les Etats-Unis, il devra en outre donner aux Américains des gages concrets de sa volonté de renoncer, à terme, à sa force de dissuasion nucléaire, un bouleversement pour l’Armée populaire de Corée.
C’est à l’aune de cette possible évolution qu’il faut considérer le remplacement des trois plus hauts responsables des forces armées du Nord par des figures jugées plus fidèles à M. Kim qu’au dogme idéologique. La presse officielle nord-coréenne avait déjà confirmé, le 26 mai, la désignation d’un nouveau directeur du Bureau de politique générale de l’Armée populaire de Corée. Selon l’agence de presse sud-coréenne, Yonhap, le chef d’état-major aurait également été écarté au profit de son second, Ri Yong-gil, tout comme l’a été le ministre de la défense, remplacé par celui qui, jusqu’à présent, était son vice-ministre, No Kwang-chol. Ce dernier est présenté comme un « modéré » par Yonhap.
« Anéantir toute velléité de résistance »
« Le Nord semble mettre en avant de nouvelles figures dans le cadre du changement dans les relations intercoréennes et de la situation sur la péninsule coréenne, car les précédents officiels manquaient de souplesse dans leur réflexion », souligne une source du renseignement sud-coréen citée par l’agence. Kim Jong-un a dirigé, autour du 17 mai, la première réunion plénière de la commission militaire centrale du Parti du travail de Corée depuis presque trois ans, et y a poursuivi sa politique de renforcement du contrôle du parti sur l’armée. Cette réunion pourrait avoir avalisé, pour la forme.

Autres actualités

18 - Mars - 2019

En Afrique, les Etats-Unis veulent se poser en alternative à la Chine

Les Etats-Unis veulent proposer une alternative à la Chine en Afrique, voire un contre-modèle plus avantageux pour les pays subsahariens, à l’heure de signer des...

16 - Mars - 2019

Attentat en Nouvelle-Zélande : la première ministre veut durcir les lois sur le port d’armes

Au lendemain des attentats contre deux mosquées de Christchurch, qui ont fait 49 morts et pour lesquels a été inculpé Brenton Tarrant, un Australien...

16 - Mars - 2019

En Algérie, le réveil de la génération anti-Bouteflika

Qui sont-ils, ces jeunes, modestes ou aisés, sans travail ou actifs, qui font vaciller le système politique algérien depuis plusieurs semaines ? D’Oran à Annaba...

15 - Mars - 2019

Attentat d’extrême droite en Nouvelle-Zélande : au moins 49 personnes tuées dans deux mosquées

Au moins quarante-neuf personnes ont été tuées et quarante-huit autres, dont des femmes et des enfants, grièvement blessées, vendredi 15 mars, lors d’une...

15 - Mars - 2019

Le report du Brexit voté à Londres embarrasse l’UE

Les Européens voyaient l’hypothèse monter depuis des semaines. Le vote des députés britanniques en faveur d’un report, jeudi 14 mars, a validé leurs...