Avant les élections législatives italiennes, les partis rivalisent de promesses

20 - Janvier - 2018

Baisse d’impôt, retraite minimale portée à 1 000 euros, revenu universel... les différentes formations politiques multiplient les propositions, mais la question de leur coût est éludée.
Et vous, que voulez-vous abroger ? Les premiers échanges de la campagne en vue des élections générales ­italiennes, qui se tiendront le 4 mars, ont été marqués par une surenchère vertigineuse dans les propositions d’allégements fiscaux de la part des principales coalitions en lice.

Tentant de chiffrer le coût de ces promesses qui, pour la plupart, restent entourées d’un épais brouillard, le quotidien Corriere della Sera était parvenu, début janvier, à un total de… 200 milliards d’euros.

Naturellement, l’ancien président du Conseil, Silvio Berlusconi, en route vers le plus improbable des retours politiques, ne s’est pas montré le plus timoré en la matière. Le programme qu’il a signé avec ses deux principaux partenaires, jeudi 18 janvier, et dont le détail n’est pas encore connu, contient plusieurs mesures dont chacune, prise isolément, serait de nature à bouleverser l’économie du pays.

La clé de voûte en est l’adoption d’une « flat tax », un prélèvement à taux unique venant se substituer à l’actuel impôt progressif sur le revenu. Cette mesure, qui figurait déjà dans le programme électoral de la droite par le passé, n’a jamais été mise en œuvre, en raison de son impact énorme sur les finances publiques. Le taux de ce nouvel impôt miracle ? Ce point n’est pas tranché.
Remise à plat de la réforme des retraites

En effet, si Forza Italia veut le porter à 23 %, après exemption des 12 000 premiers euros, afin de respecter le principe de progressivité inscrit dans la Constitution, ses alliés sont encore plus gourmands.

La Ligue du Nord de Matteo Salvini, elle, plaide pour un impôt unique de 15 %. Le coût d’une telle mesure ? Début janvier, le quotidien économique Il Sole 24 Ore l’estimait à 30 milliards d’euros en retenant le taux proposé par Silvio Berlusconi, mais d’autres économistes comme Francesco Daveri (université Bocconi de Milan) ­l’estiment à 95 milliards.

Autres actualités

21 - Novembre - 2016

Un attentat envisagé « de longue date » déjoué en France

« Un nouvel attentat » envisagé « de longue date » a été « déjoué » durant le week-end, a annoncé lundi 21 novembre...

19 - Novembre - 2016

Le délicat retour du Maroc dans l’Union africaine En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/11/19/le-delicat-retour-du-maroc-dans-l-union-africaine_5034011_3232.html#1fKu0Xsfhr4FQW6i.99

Encore une belle photo de famille. Le Maroc a réuni, mercredi 16 novembre, une vingtaine de chefs d’Etat africains à Marrakech. En marge de la COP22, la réunion avait...

18 - Novembre - 2016

Jeff Sessions, un guerrier conservateur pour la justice américaine

Classé parmi les élus les plus conservateurs du Congrès, il s’est notamment toujours opposé à toute forme de régularisation des sans-papiers...

18 - Novembre - 2016

La COP22, déterminée à agir pour le climat, en appelle au « pragmatisme » de Trump

L’ombre du président élu Donald Trump a plané sur les dernières heures de la COP22 à Marrakech. Les négociateurs, déterminés à...

17 - Novembre - 2016

Dans ses adieux à l’Europe, Obama loue Merkel, « une partenaire extraordinaire »

Le président américain, Barack Obama, a souligné jeudi 16 novembre, lors d’une visite d’adieux à Berlin, que la chancelière Angela Merkel avait...