Birmanie : la justice maintient les poursuites contre des journalistes de Reuters

11 - Avril - 2018

es deux reporters sont accusés d’« atteinte au secret d’Etat » pour avoir enquêté sur un massacre de Rohingya. Ils risquent quatorze ans de prison.

Le journaliste de Reuters Kyaw Soe Oo salue son éspouse Chit Su Win et sa fille lors de son arrivée au tribunal à Rangoun le 11 avril.
En dépit des pressions internationales, la justice birmane a maintenu mercredi 11 avril les poursuites contre deux journalistes de l’agence de presse britannique Reuters. Ils sont accusés d’« atteinte au secret d’Etat » pour avoir enquêté sur un massacre de Rohingyas.
« Le tribunal a décidé de rejeter la demande de la défense de relâcher les prévenus, a annoncé le juge Ye Lwin, devant une salle d’audience pleine de diplomates et journalistes. Après avoir entendu les témoins [à charge], le tribunal ne trouve pas leurs témoignages dépourvus de fondement. »

Autres actualités

14 - Octobre - 2017

Kofi Annan veut permettre le retour des Rohingya en Birmanie

L’ancien secrétaire général de l’ONU plaide pour la mise en place d’un plan de paix négocié entre Rangoun et la minorité musulmane....

13 - Octobre - 2017

Départ de l’Unesco : Trump porte un coup de plus au multilatéralisme

Editorial. En annonçant, le 12 octobre, qu’ils quittent l’organisation, les Etats-Unis et leur président réaffirment leur intention de tourner le dos à la...

13 - Octobre - 2017

Des milliers de déplacés dans des violences interethniques en Ethiopie

De violents affrontements à la frontière des régions Oromia et Somali ont fait des centaines de morts et poussé de nombreuses familles à fuir. Une mère...

12 - Octobre - 2017

« La leçon du samouraï nippon au dragon chinois »

Dans sa chronique, la journaliste du « Monde » Marie de Vergès estime que si les symptômes parfois similaires présentés par le Japon et la Chine, à...

12 - Octobre - 2017

En Centrafrique, des casques bleus une nouvelle fois accusés de viol

Selon Amnesty International, les militaires suspectés sont mauritaniens. En juin, des Congolais ont déjà été renvoyés après des accusations...