">

Brexit : Bruxelles inflexible après la visite du négociateur britannique

02 - Août - 2019

Rendez-vous à Biarritz, du 24 au 26 août : c’est à l’occasion du sommet des pays membres du G7 que, peut-être, un progrès significatif sera enregistré pour éviter une sortie sans accord (« hard Brexit ») du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE). Le nouveau premier ministre conservateur, Boris Johnson, devrait, sur la côte basque, avoir des discussions avec le président Emmanuel Macron, la chancelière Angela Merkel et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. A condition toutefois qu’il réponde aux invitations qui lui ont été adressées, ce qu’il n’a pas fait jusqu’ici.

La venue à Bruxelles, mercredi 31 juillet et jeudi 1er août, de David Frost, le principal conseiller de M. Johnson, n’a, quant à elle, rien résolu : des deux côtés de la table de négociation – et de la Manche –, on considère dès lors que l’hypothèse la plus vraisemblable est, en l’état, celle d’un « hard Brexit ». Avec des conséquences dommageables, en partie prévues, en grande partie imprévues, pour Londres et les pays de l’UE.

A Bruxelles, la toute première rencontre entre des responsables européens et le nouveau négociateur en chef britannique n’a, en tout cas, laissé entrevoir aucune solution. Même si elle était initialement présentée par le quotidien britannique The Guardian comme le contact « le plus significatif » depuis l’arrivée au pouvoir de M. Johnson.

Selon Downing Street, David Frost était envoyé à Bruxelles pour réclamer « en personne » l’abolition du « backstop » irlandais, ce « filet de sécurité » censé éviter que le Brexit entraîne le retour d’une frontière physique entre les deux Irlandes. L’une – l’Irlande – membre de l’UE, l’autre – l’Irlande du Nord – province britannique. Avec, à la clé, l’éventuelle remise en cause d’un accord de paix acquis en 1998 après trois décennies d’un conflit meurtrier entre républicains catholiques et unionistes protestants. Pour les pro-Brexit, il s’agit d’éviter absolument le « piège » d’un maintien du Royaume-Uni dans l’union douanière européenne et ses règles.

Autres actualités

22 - Février - 2018

Aux Etats-Unis, les jeunes bousculent le débat sur le « gun control »

Après la tuerie de Parkland, un mouvement issu de la base contraint les dirigeants politiques à ouvrir le dossier de la violence par balle. Est-ce un tournant ? Le moment...

22 - Février - 2018

Comment l’Australie a fait cesser les fusillades de masse

En restreignant le port d’arme, Canberra a fait chuter le taux d’homicides par balle. Le 28 avril 1996, Martin Bryant, un déséquilibré de 28 ans, armé...

21 - Février - 2018

A Afrin, les Kurdes reçoivent le soutien de milices prorégime

Des forces fidèles à Bachar Al-Assad s’opposent à l’offensive turque sur l’enclave. Un convoi de combattants pro-Assad passe devant un portrait du...

21 - Février - 2018

Le Tchad et le Qatar signent la fin de leur brouille diplomatique

Les ambassadeurs des deux pays vont rejoindre leurs postes dans l’immédiat, a annoncé le ministère qatari des affaires étrangères. Le...

19 - Février - 2018

« Russiagate » : la désinvolture coupable de Trump

La Russie a bel et bien tenté de peser sur le résultat de la présidentielle. Le président américain devrait ne plus fermer les yeux sur la gravité de...