Brexit : huit questions sur la possibilité d’un second référendum
L’hypothèse aurait encore paru farfelue voilà un an. Mais le Royaume-Uni cherche plus que jamais un moyen de sortir de la crise politique dans laquelle l’a plongé le Brexit, dont le mode d’application divise profondément députés et citoyens britanniques. Et face à cette impasse, l’idée d’un nouveau référendum paraît soudain moins fantaisiste. Un choix qui serait pour autant loin de régler tous les atermoiements de Londres.
Pourquoi l’hypothèse d’un second référendum surgit-elle ?
La première ministre, Theresa May, a répété à de nombreuses reprises son opposition à l’idée d’un nouveau référendum. Une position réaffirmée lundi 17 décembre au Parlement par la cheffe de file des conservateurs :
« Un autre vote provoquerait des dommages irréparables à l’intégrité de notre politique, parce qu’il dirait aux millions qui ont cru en notre démocratie que notre démocratie ne fonctionne pas. »
L’idée d’un second référendum ne convainc d’ailleurs pas plus le leader travailliste, Jeremy Corbyn – qui se garde pourtant de l’assumer comme tel afin d’éviter de diviser son parti. Des dizaines de députés travaillistes se sont en effet publiquement exprimés en faveur d’un nouveau vote.