">

Brexit : l’Union européenne défend ses positions

08 - Mars - 2018

Difficile de faire plus clair. La « future relation » entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni après le Brexit ? Depuis le Luxembourg, il n’a pas fallu plus de cinq minutes à Donald Tusk, le président du Conseil européen, pour mettre les points sur les « i ».
« Dans son discours [vendredi 2 mars], la première ministre, Theresa May, a confirmé que le Royaume-Uni quitterait le marché unique, l’union douanière, et s’affranchirait des décisions de la Cour de justice de l’Union. Dans ce cas, le seul modèle qui nous reste [à proposer] est un accord de libre-échange », a martelé l’ancien premier ministre polonais, mercredi 7 mars.
« Il s’agira du premier traité de libre-échange qui distend des liens économiques », a noté Donald Tusk.
Et M. Tusk d’enfoncer le clou : ce futur traité sera, il l’espère, « ambitieux et avancé », mais « l’essence même » du Brexit, c’est que « nous allons nous éloigner. En fait, il s’agira du premier traité de libre-échange de l’histoire qui distend des liens économiques au lieu de les consolider. Notre accord (…) rendra le commerce entre nous plus compliqué et coûteux qu’aujourd’hui, pour nous tous ».
Ni droits de douane ni quotas
Le président du Conseil européen ne prononçait pas des paroles en l’air : il résumait un document de six pages envoyé le matin même par son institution aux capitales de l’UE (hors Londres évidemment). Sans valeur juridique, certes, mais déjà très formel, car il trace les « lignes de négociation » des Européens dans le cadre des discussions à venir sur la « relation future ».

Ce texte explicite ce qu’ils sont prêts à accepter et ce qu’ils refuseront assurément. Les 27 Etats doivent encore l’adopter dans les jours qui viennent, mais cette étape ne devrait pas poser trop de difficultés. Ils ont déjà été consultés et jusqu’à présent, ils ont réussi à parler d’une seule voix face à Londres.

Autres actualités

21 - Octobre - 2019

En Belgique, les socialistes entrouvrent la porte à une coalition avec l’alliance néoflamande

Paul Magnette a été élu, samedi 19 octobre, à la présidence du Parti socialiste francophone belge avec 95,4 % des voix. L’ancien ministre-président...

20 - Octobre - 2019

La contestation gagne de l’ampleur au Liban, pour la quatrième journée de manifestations

De plus en plus nombreux, des centaines de milliers de Libanais ont manifesté, dimanche 20 octobre, dans une ambiance festive pour réclamer, du Nord au Sud du pays, le départ...

19 - Octobre - 2019

Au Mexique, la libération forcée d’un fils d’« El Chapo » embarrasse le gouvernement

La polémique ne cessait d’enfler au Mexique au lendemain de la libération, jeudi 17 octobre, d’un des fils du célèbre narcotrafiquant Joaquin Guzman, alias...

19 - Octobre - 2019

En RDC, l’Eglise catholique se lance dans la bataille anticorruption

C’est un nouveau combat qu’entame Isidore Ndaywel e Nziem, 75 ans, intellectuel respecté, à la tête du Comité laïc de coordination (CLC). Ce collectif...

18 - Octobre - 2019

Brexit : le miracle de Bruxelles se reproduira-t-il à Westminster ?

Un petit miracle a eu lieu, jeudi 17 octobre à Bruxelles. Le premier ministre britannique, Boris Johnson, est parvenu, en une semaine à peine de négociations, à...