Bruxelles reste sur ses gardes après la volte-face de Theresa May sur le Brexit

23 - Septembre - 2017

Le négociateur en chef du Brexit pour l’Union européenne, Michel Barnier, a accueilli avec prudence le discours de Theresa May à Florence.
Michel Barnier, à Bruxelles, le 7 septembre.

Michel Barnier s’est ménagé deux heures pour répondre au discours de Theresa May, vendredi 22 septembre, jugé d’emblée « constructif ». Mais dans son argumentaire, le négociateur en chef du Brexit pour l’Union européenne (UE), n’a pas fait preuve de la « créativité » réclamée par Londres depuis des semaines.
La transition de deux ans que Mme May a pour la première fois officiellement réclamée ? M. Barnier n’a pas fermé la porte : « Si l’UE le souhaite, cette nouvelle demande pourrait être prise en compte. » Mais le Royaume-Uni, s’il veut continuer d’accéder au marché intérieur, devra s’engager à partir du 29 mars 2019 (date butoir pour l’achèvement des discussions sur le Brexit) à payer un droit d’accès, à respecter la liberté de circulation et les arrêts de la Cour de justice de l’UE, sans plus avoir son mot à dire dans les instances communautaires.

Le Français n’a rien lâché sur les autres priorités européennes. Les droits des citoyens installés au Royaume-Uni après le Brexit ? Ils doivent rester inchangés, Bruxelles insistant pour que les citoyens puissent continuer à s’en remettre à la justice de l’UE pour trancher leurs différends.
Chèque de sortie
M. Barnier a apprécié que Mme May reconnaisse les coûts inhérents au Brexit, mais reste sur sa faim concernant le « chèque de sortie » : les Européens exigent que Londres paie pour les engagements pris dans le budget pluriannuel de l’UE, mais aussi pour les retraites des fonctionnaires européens. Les sommes, non officielles sont trois à quatre fois supérieures aux 20 milliards d’euros que Mme May aurait proposés.
Pas question, a encore rappelé M. Barnier, de passer à la deuxième phase des discussions avec Londres, celles concernant la future relation avec l’UE si les négociateurs britanniques ne font pas des concessions substantielles notamment sur la question des citoyens et de l’argent.
La période...

Autres actualités

07 - Octobre - 2016

Clinton-Trump, un débat sexiste

Un homme, une femme. Dans le duel final pour accéder à la Maison Blanche, le premier débat qui a opposé le candidat républicain Donald Trump et la candidate...

07 - Octobre - 2016

Zoom sur le projet de nouvelle Constitution ivoirienne

e président Alassane Ouattara, réélu pour un mandat de cinq ans en octobre 2015, a présenté, mercredi 5 octobre, devant les députés le projet de...

06 - Octobre - 2016

L’ex-président brésilien Lula face à une nouvelle accusation de corruption

La police fédérale brésilienne (PF) a présenté mercredi 5 octobre devant le parquet une nouvelle accusation contre l’ex-président Luiz Inacio Lula...

06 - Octobre - 2016

Qui est Antonio Guterres, favori à la succession de Ban Ki-moon à la tête de l’ONU ?

Après le vote informel du Conseil de sécurité des Nations unies, mercredi 5 octobre, Le Portugais Antonio Guterres est presque assuré de succéder au...

05 - Octobre - 2016

Election américaine : les candidats à la vice-présidence et l’âge des présidents

La question du rôle des vice-présidents et de ce qu’ils feraient s’ils devaient remplacer le président, en cas de mort ou de démission, pourrait être...