Clinton ou Trump ? Pour le président iranien, un choix entre « le mal » et « le pire »

24 - Octobre - 2016

Clinton ou Trump ? Pour le président iranien, un choix entre « le mal » et « le pire »

Le religieux modéré élu en 2013 s’est offusqué de la manière dont les deux candidats à la présidentielle américaine « s’accusent et s’insultent entre eux ».
Hassan Rohani, président de l’Iran, a affirmé dimanche 23 octobre qu’il n’avait aucune préférence entre la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump, candidats à l’élection présidentielle américaine :

« A l’Organisation des Nations unies, le président d’un pays m’a demandé lequel des deux candidats je préférais. J’ai répondu : “Est-ce que je préfère le mal au pire ou le pire au mal ?” »

Lors d’un discours à Arak, dans le centre de l’Iran, il s’est offusqué de la manière dont les deux candidats à la présidentielle américaine « s’accusent et s’insultent entre eux ».

« Est-ce que nous voulons une telle démocratie dans notre pays ? une telle élection ?, s’est interrogé M. Rohani. Notre fierté est notre islam (…), nous sommes fiers de notre Iran et de notre islam. »

Aux Etats-Unis, « la morale n’existe pas »

Ce religieux modéré élu en 2013 a estimé qu’aux Etats-Unis, « qui prétendent avoir la démocratie depuis deux cents ans (…), la morale n’existe pas ».

Les Etats-Unis restent pour l’Iran « l’ennemi » principal, en dépit d’un dégel qu’a constitué la conclusion, en juillet 2015, de l’accord international sur le programme nucléaire iranien. M. Trump a promis de « déchirer » cet accord s’il est élu. Ce à quoi le guide suprême, Ali Khamenei, a répondu que si M. Trump faisait cela, lui le « brûlerai[t] ».

Autres actualités

21 - Décembre - 2018

Aux Etats-Unis, la surprise et le choc après la démission du secrétaire à la défense James Mattis

ésavoué alors qu’il plaidait en faveur du maintien de cette force de stabilisation déployée dans le nord-est du pays pour lutter contre l’organisation Etat...

21 - Décembre - 2018

Report des élections en RDC : le pouvoir évoque « un cas de force majeure »

La temporalité politique congolaise, une fois encore, s’est étirée. Peu avant 17 h 30, jeudi 20 décembre, Corneille Nangaa se présente souriant devant la...

20 - Décembre - 2018

Brexit : huit questions sur la possibilité d’un second référendum

L’hypothèse aurait encore paru farfelue voilà un an. Mais le Royaume-Uni cherche plus que jamais un moyen de sortir de la crise politique dans laquelle l’a plongé...

20 - Décembre - 2018

Elections en RDC : le difficile retour de Martin Fayulu à Kinshasa

Le soleil descend sur Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). A une cinquantaine de kilomètres du centre-ville agité, une fermière...

19 - Décembre - 2018

Au Nicaragua, le régime durcit sa répression

Le bras de fer se durcit au Nicaragua entre le président Daniel Ortega et ses opposants qui appellent, jeudi 20 décembre, à une grève générale de 24...