Crise au Liban : Saad Hariri devrait arriver en France « dans les prochains jours »

16 - Novembre - 2017

Le premier ministre démissionnaire du pays du Cèdre a été invité par Emmanuel Macron, qui a précisé que ce n’était pas un exil politique.
Un portrait de l’ex-premier ministre libanais Saad Hariri dans les rues de Beyrouth, le 15 novembre.
Nouvelle surprise dans la crise libanaise faisant suite à la démission du premier ministre Saad Hariri. Invité par Emmanuel Macron à venir en France avec sa famille, M. Hariri devrait arriver « dans les prochains jours », a annoncé l’Elysée mercredi 15 novembre au soir. Le président français a précisé que ce n’était pas un exil politique, mais « un acte d’amitié ».
Dans la journée, les réactions des différents acteurs de la crise qui touche le pays du Cèdre se sont succédé.

Lire aussi : Liban : Saad Hariri ouvre la voie à une désescalade
Hariri s’affirme libre, Aoun le croit en captivité
« Je veux répéter et assurer que je vais très bien. » « Je vais revenir si Dieu veut à mon cher Liban comme je vous ai promis », a tweeté M. Hariri mercredi. Il réfutait ainsi une nouvelle fois la thèse le présentant comme otage des autorités saoudiennes.
Plus tôt dans la journée, le président libanais, Michel Aoun, avait en effet accusé l’Arabie saoudite de détenir Saad Hariri. Il avait déclaré à son propos : « Nous le considérons donc en captivité et détenu. »
Le 12 novembre pourtant, Saad Hariri avait annoncé qu’il allait « très bientôt » rentrer dans son pays. « Je suis libre ici, si je veux voyager demain, je voyage », avait-il déclaré. « J’ai écrit ma démission de ma main, et j’ai voulu provoquer un choc positif », avait-il dit lors d’un entretien avec la chaîne de télévision libanaise, Future TV.
Bahaa Hariri, le frère de Saad Hariri, s’est également exprimé mercredi sur la démission de son frère cadet, déclarant, dans un communiqué à l’agence Associated Press, qu’il « soutenait sa décision », accusant dans le même communiqué, le Hezbollah de vouloir « prendre le contrôle du Liban ». Il remercie également l’Arabie saoudite des « dizaines d’années de soutien » aux institutions nationales du pays du Cèdre.

Autres actualités

26 - Novembre - 2018

« Voici venir le “Trump-par-mauvais temps” »

On a beau avoir entendu pis que pendre de Donald Trump, sa politique n’a apporté, jusqu’à présent, que du bonheur – économique, s’entend...

24 - Novembre - 2018

Les électeurs taïwanais sanctionnent la présidente indépendantiste, qui quitte la tête de son parti

irant immédiatement la leçon d’une sévère défaite de son parti aux élections locales qui se sont déroulées samedi 24 novembre, la...

24 - Novembre - 2018

Brexit : à Bruxelles, un sommet symbolique pour acter le divorce

Drôle de sommet, drôle d’ambiance. A sa manière toujours percutante, Donald Tusk, le président du Conseil, a donné le ton du sommet spécial Brexit de...

23 - Novembre - 2018

Pakistan : quatre morts dans une attaque contre le consulat de Chine à Karachi

Deux policiers et deux civils ont été tués vendredi 23 novembre dans l’attaque du consulat de Chine à Karachi, la plus grande ville du Pakistan,...

23 - Novembre - 2018

En RDC, le président Kabila s’affiche avec son « dauphin » pour la présidentielle

Le président congolais Joseph Kabila, qui doit quitter le pouvoir après les élections du 23 décembre en République démocratique du Congo, s’est...