">

Crise politique majeure au Pérou entre le président et le Congrès fujimoriste

02 - Octobre - 2019

Mardi 1er octobre, les députés de la majorité parlementaire fujimoriste se sont présentés au Congrès, pourtant dissous la veille par le président Martin Vizcarra, comme si de rien n’était. Ils en ont été empêchés par les forces de police. Lundi soir, ils avaient dénoncé un « coup d’Etat » et, passant outre la dissolution du Parlement, avaient suspendu pour un an le chef de l’Etat et nommé la vice-présidente de la République, Mercedes Araoz, présidente par intérim. Cela créait, de fait, un pouvoir parallèle au chef de l’Etat. Mais Mme Araoz a renoncé à sa nomination dans la nuit de mardi à mercredi.
Selon le politologue Fernando Tuesta, la suspension du président n’est de toute façon qu’un « acte symbolique » destiné à « rester sans effet » car, assure-t-il, « M. Vizcarra jouit du soutien des forces armées et de la police, ainsi que de l’opinion publique ». Un jugement que ne partagent pourtant pas tous les analystes politiques, d’aucuns considérant discutable la « constitutionnalité » de la dissolution du Congrès.
Lundi soir, au milieu d’une grave crise politique et institutionnelle, Martin Vizcarra a en effet annoncé cette dissolution et appelé à des élections législatives anticipées, fixées au 26 janvier 2020. Un acte prévu, selon lui, par l’article 134 de la Carta Magna. L’épilogue d’un long bras de fer entre exécutif et législatif qui s’enlisait au point qu’un tel scénario semblait inéluctable.

Autres actualités

08 - Mars - 2017

L’Ukraine attaque la Russie devant la Cour internationale de justice

Kiev accuse Moscou de persécuter les Tatars de Crimée et de soutenir le « terrorisme ». L’affrontement entre la Russie et l’Ukraine s’est...

08 - Mars - 2017

Hongrie : le cas d’Ahmed H., emprisonné pour dix ans, symbole de la politique sécuritaire d’Orban

Ce Syrien a condamné à dix ans de prison, pour avoir jeté trois projectiles en direction de la police lors d’une émeute et traversé illégalement la...

07 - Mars - 2017

Berlin, Madrid, Paris et Rome favorables à une Europe à plusieurs vitesses

Merkel, Rajoy, Hollande et Gentiloni ont plaidé, lundi, pour des « coopérations différenciées » entre les Etats membres, afin de sauver le projet...

07 - Mars - 2017

Où va la diplomatie israélienne?

Analyse. La crise de la diplomatie israélienne est d’abord liée à l’exercice solitaire du pouvoir par Benyamin Nétanyahou, qui a refusé de...

03 - Mars - 2017

Comment la Chine aide la Corée du Nord à contourner les sanctions de l’ONU

Selon un rapport des Nations unies, des sociétés écrans, basées notamment en Chine, permettent au régime de financer son programme balistique et...