Dans ses adieux à l’Europe, Obama loue Merkel, « une partenaire extraordinaire »

17 - Novembre - 2016

Dans ses adieux à l’Europe, Obama loue Merkel, « une partenaire extraordinaire »

Le président américain, Barack Obama, a souligné jeudi 16 novembre, lors d’une visite d’adieux à Berlin, que la chancelière Angela Merkel avait été « une partenaire extraordinaire ». Le chef d’Etat américain et la chancelière allemande ont donné une conférence de presse commune à l’issue du dernier déplacement officiel de Barack Obama en Europe en tant que président des Etats-Unis. « Oui, c’est dur de se quitter, mais nous faisons de la politique et nous connaissons les règles de la démocratie », a répliqué la chancelière.

Interrogé sur l’éventuelle candidature d’Angela Merkel à sa propre succession, Barack Obama a répondu qu’il s’agissait de « sa décision de se présenter de nouveau ou pas. » « Si j’étais ici, si j’étais allemand et si je votais, je pourrais la soutenir », a-t-il cependant ajouté. Il a également salué la gestion allemande de la crise des réfugiés, ainsi que le « leadership » de la chancelière, et du président français, François Hollande, lors de la crise ukrainienne.

L’avenir très incertain de l’accord de libre-échange

Au cours de cette conférence de presse, Angela Merkel est revenue sur le TTIP, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis, après que l’élection de Donald Trump, qui a mené une campagne très protectionniste, assombrit l’avenir des négociations.

« Je me suis toujours beaucoup investie pour la conclusion d’un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, nous avons bien avancé dans les négociations, mais maintenant elles ne peuvent être conclues », a-t-elle dit, espérant cependant « y revenir un jour ».

Le TTIP était porté par la chancelière et M. Obama mais, au sein de l’UE, les voix étaient de plus en plus nombreuses pour s’y opposer, la France en tête, sur fond d’inquiétudes quant à une réduction des normes sociales, écologiques et de santé de l’Europe.

Enfin, Barack Obama s’est à nouveau exprimé en filigrane sur son successeur, Donald Trump, se déclarant « prudemment optimiste », après la victoire surprise du candidat républicain le 8 novembre. « Le président élu va vite se rendre compte que la responsabilité d’un président est quelque chose de très lourd et sérieux », a-t-il dit. Il a également dit espérer « que le président élu aura la volonté de tenir tête à la Russie lorsqu’elle ne respecte pas nos valeurs et les normes internationales ».

Autres actualités

03 - Avril - 2019

La FAO veut construire « un million de citernes » de stockage d’eau au Sahel

ne vaste opération pour construire des « citernes » destinées au stockage de l’eau dans les régions arides du Sahel a été lancée par...

03 - Avril - 2019

Européennes : pourquoi les femmes ne représentent qu’un tiers des élus au Parlement ?

La parité n’est pas pour demain au Parlement européen. Les 270 députées (selon le décompte du Parlement arrêté au 11 février 2019) qui...

02 - Avril - 2019

Au Burkina Faso, sept morts dans des affrontements avec des Peuls

Sept personnes, dont au moins trois Peuls, ont été tuées dimanche 31 mars et lundi 1er avril lors d’affrontements intercommunautaires au Burkina Faso dans la commune...

02 - Avril - 2019

En Israël, Benny Gantz attaqué de toutes parts par Nétanyahou

our sa première campagne politique, Benny Gantz aura tout eu. Des enregistrements clandestins de ses propos, égrénés dans les médias. Des...

01 - Avril - 2019

Municipales en Turquie : revers électoral pour le président Erdogan

La défaite est cuisante pour le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Dimanche 31 mars, à l’issue d’élections municipales pleines de suspense, son Parti de...