Donald Trump continue de menacer l’accord nucléaire avec l’Iran

15 - Septembre - 2017

Washington a décidé jeudi de prolonger la suspension des sanctions contre Téhéran. Le président se prononcera, d’ici mi-octobre, sur l’accord négocié par Barack Obama.
Le président américain Donald Trump à Fort Myers, en Floride, le 14 septembre. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Donald Trump n’a pas changé d’avis sur l’accord conclu en 2015 entre les grandes puissances et l’Iran à propos du programme nucléaire controversé de la République islamique. Sur le chemin du retour d’une visite en Floride, après le passage de l’ouragan Irma, le président des Etats-Unis a réitéré, jeudi 14 septembre, ses critiques contre « le pire accord que je n’ai jamais vu » et qui « n’aurait jamais dû être conclu ».
Washington a bien décidé le même jour de maintenir la suspension des sanctions qui étaient attachées à ce programme, comme prévu par l’accord. Mais ce choix ne permet en rien d’anticiper la décision lourde de conséquences que doit prendre M. Trump avant le 15 octobre, et qu’il s’est bien gardé de révéler.
A cette date, le chef de l’Etat doit en effet dire au Congrès si le régime iranien observe ou non le Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) négocié par son prédécesseur, Barack Obama. Si M. Trump considère que Téhéran coopère, comme il l’a déjà fait par le passé, manifestement de mauvaise grâce, une nouvelle période d’observation de 90 jours s’ouvrira. Dans le cas contraire, l’accord connaîtra une première épreuve, sans aucun doute décisive.
Litanie d’accusations
Dans un discours remarqué prononcé le 5 septembre devant l’American Enterprise Institute, un think-tank conservateur de Washington, l’ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley, a en quelque sorte jeté les bases d’une telle décision. Elle y a repris longuement la litanie des accusations américaines contre Téhéran et en y ajoutant une lecture très personnelle et parfois controversée de l’application de l’accord, accusant les autorités iraniennes de « prendre en otage le monde » en spéculant sur sa supposée pusillanimité.
Mme Haley s’est efforcée de brouiller les lignes qui séparent pourtant clairement du dossier nucléaire les récriminations visant les activités balistiques.

Autres actualités

20 - Mars - 2019

L’UE durcit le ton face à la Chine

Le président chinois, Xi Jinping, est attendu en Italie, à Monaco et en France à partir du 21 mars. L’Union européenne cherche à surmonter ses...

20 - Mars - 2019

En Hongrie, Viktor Orban mis en cause par d’anciens fidèles

Avant un vote crucial pour l’avenir de la Hongrie, membre de l’Union européenne (UE) depuis 2004, une fébrilité palpable envahissait les arcanes des...

19 - Mars - 2019

Au Niger, alerte au « faux » vaccin contre la méningite

Les autorités du Niger ont mis en garde, vendredi 15 mars, les professionnels de la santé et la population contre la vente à Niamey d’un « faux » vaccin...

19 - Mars - 2019

Donald Trump reçoit le président brésilien, Bolsonaro, un de ses plus fervents admirateurs

En visite aux Etats-Unis, le président brésilien, Jair Bolsonaro est reçu mardi 19 mars par son homologue, Donald Trump, avec l’espoir de nouer une alliance...

18 - Mars - 2019

Syrie : l’interminable chute de Baghouz et de ce qu’il reste du « califat » de l’EI

Sur un sentier escarpé à flanc de colline, un groupe de femmes en niqab noir, affublées de sacs militaires et d’imitations de marques de haute couture,...