Donald Trump est arrivé à Riyad pour son premier voyage à l’étranger

20 - Mai - 2017

Donald Trump est arrivé à Riyad pour son premier voyage à l’étranger

Le président américain a choisi la monarchie pétrolière saoudienne, première étape d’un long périple qui s’achèvera en Europe.

C’est la première étape de sa première tournée internationale. Le président américain Donald Trump est arrivé, samedi 20 mai, en milieu de matinée en Arabie saoudite.

L’avion Air Force One a atterri peu avant 10 heures (9 heures à Paris) à l’aéroport International King Khaled à Riyad, la capitale, où le tapis rouge a été déroulé. Le roi Salmane a accueilli Donald Trump à sa descente d’avion, lui serrant la main, ainsi qu’à son épouse, Melania.

Le président est apparu détendu, alors qu’à Washington de nouveaux développements sur l’enquête russe venaient d’être révélés. La première dame des Etats-Unis était habillée sobrement : un pantalon ample à taille haute et une chemise à manches longues de couleur noire, avec une large ceinture dorée. Ses cheveux étaient au vent. Le souverain saoudien de 81 ans, qui tenait une canne, a ensuite accompagné le couple présidentiel au salon d’honneur de l’aéroport où il a pris place entre M. Trump et son épouse.

Le cortège officiel est ensuite parti en direction d’un grand hôtel de la capitale pavoisée de drapeaux saoudiens et américains. Les rues, quasiment désertes, étaient également ornées de photos montrant le souverain saoudien et le président américain avec un slogan « Ensemble, nous triomphons ». La fille aînée de M. Trump, Ivanka, et son époux Jared Kushner font partie de la délégation présidentielle américaine.

M. Trump doit s’entretenir dans l’après-midi avec le roi Salmane et des dirigeants du royaume saoudien. Dimanche, toujours à Riyad, le président américain prononcera devant une cinquantaine de dirigeants de pays musulmans un discours soulignant ses « espoirs » pour une « vision pacifique » de l’islam. Ce sommet a par ailleurs été « béni » par l’imam de La Mecque.

Si ses prédécesseurs réservaient traditionnellement leur premier déplacement à leur voisin direct – Mexique ou Canada –, l’ex-magnat de l’immobilier a, lui, choisi la monarchie pétrolière saoudienne, première étape d’un long périple qui s’achèvera en Europe.

Lire aussi : La semaine qui a fragilisé Donald Trump

La méfiance des pays sunnites du Golfe vis-à-vis de Barack Obama était notoire. A l’instar d’Israël, l’Arabie saoudite et ses alliés ont salué chaleureusement l’élection de M. Trump. Le roi Salmane a appelé à « un nouveau partenariat » entre les Etats-Unis et les pays musulmans, dont nombre de dirigeants seront présents dimanche à Riyad.

Il y a huit ans, son prédécesseur Barack Obama avait, depuis Le Caire, appelé à un « nouveau départ » entre les Etats-Unis et les musulmans à travers le monde, « un départ fondé sur l’intérêt mutuel et le respect mutuel ». La visite de M. Trump devrait aussi donner lieu à des annonces de contrats d’armement chargés de promesse pour l’industrie américaine.

Après Riyad, M. Trump doit se rendre en Israël, dans les Territoires palestiniens, au Vatican, à Bruxelles et en Sicile pour les sommets de l’Otan et du G7.

Autres actualités

18 - Avril - 2018

« Macron se heurte en Europe à des résistances qui menacent de bloquer son programme »

Face à l’opposition que ses ambitions réformatrices rencontrent en Europe, le président français cherche à réveiller l’esprit de la...

17 - Avril - 2018

Cuba ne sera plus dirigée par un Castro

Raul Castro, 86 ans, devrait céder, jeudi 19 avril, son fauteuil de président à son dauphin, Miguel Diaz-Canel, 57 ans. Bilan de dix ans de règne de Raul, qui reste...

17 - Avril - 2018

Les Palestiniens et le défi de la résistance populaire

Analyse. Les Palestiniens traversent une crise existentielle. Leur défiance à l’égard de leurs propres dirigeants égale presque leur ressentiment contre...

14 - Avril - 2018

Mondialisation : « Le Royaume-Uni ne devrait pas être traité comme n’importe quel pays tiers »

Kalypso Nicolaïdis, professeure à Oxford, esquisse dans une tribune au « Monde » les voies et les moyens d’une relation différente mais compatible entre...

14 - Avril - 2018

Washington, Londres et Paris frappent le régime syrien pour tenter de rétablir une « ligne rouge »

L’opération a visé des sites militaires et un centre de recherche soupçonnés d’héberger le programme chimique du régime, près de Homs...