Donald Trump : La volte-face permanente

28 - Avril - 2017

Donald Trump : La volte-face permanente

Cent jours après son arrivée à la Maison Blanche, le président des Etats-Unis multiplie les déclarations et actes en contradiction avec ses promesses de campagne. Ces réalignements sur des positions plus traditionnelles se vérifient surtout en politique étrangère.

Trois mois après l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, une phase plus difficile s’est ouverte aux Etats-Unis pour le nouveau président. Des élections partielles organisées en avril pour remplacer deux élus républicains – Mike Pompeo, nommé directeur de la CIA, et Tom Price, devenu secrétaire à la santé – ont souligné une nette hausse de la mobilisation des démocrates. Enhardis, ces derniers comptent même défier en mai le Grand Old Party dans un de ses bastions, le Montana, qui doit élire un successeur au représentant Ryan Zinke, secrétaire à l’intérieur depuis le 1er mars.
Le Parti républicain a pu conserver le siège de M. Pompeo au Kansas et n’a pas perdu toutes ses chances de faire de même en Géorgie pour celui abandonné par M. Price, à l’occasion d’un second tour disputé en juin : un jeune inconnu, Jon Ossoff, a failli s’emparer dès le premier tour (48,1 % des voix) de cette circonscription que les républicains dirigent depuis 1978, en menant campagne sur l’impopularité de M. Trump. Voilà les républicains prévenus. Les premiers mois de la présidence ont été marqués, il est vrai, par une série d’échecs : sur les décrets anti-immigration du président, bloqués par la justice ; ou bien sur la réforme de la santé promise par les républicains depuis des années. Ces ratés, et de nombreux revirements, ont placé Donald Trump sur la défensive.
C’est en politique étrangère que les réalignements du président sur des positions américaines plus traditionnelles ont été les plus significatifs. Dernier en date, l’attachement exprimé à l’égard d’une « Europe forte » par Donald Trump, à l’occasion de la visite à Washington du président du conseil des ministres italien, Paolo Gentiloni, le 20 avril. « C’est important pour les Etats-Unis. Nous voulons cela. Nous l’aiderons à être forte, et cela bénéficiera à tout le monde », a assuré le président américain. Le candidat Trump s’était, au contraire, réjoui de la décision.

Autres actualités

18 - Mai - 2019

Législatives en Australie : victoire inattendue des conservateurs au pouvoir

Le chef de l’opposition travailliste, Bill Shorten, donné favori aux élections législatives en Australie, a reconnu, samedi 18 mai, sa défaite et annoncé...

18 - Mai - 2019

Piégé sur ses liens avec la Russie, le vice-chancelier autrichien d’extrême droite, Heinz-Christian Strache, démissionne

Séisme pour l’extrême droite autrichienne à huit jours des élections européennes : le chef du parti autrichien de la Liberté (FPÖ),...

17 - Mai - 2019

Rentrée parlementaire sous haute surveillance au Bénin

La fête, qui aurait dû être si belle, avait pour eux un arrière-goût amer – eux ces quarante nouveaux députés qui siégeaient, jeudi 16...

17 - Mai - 2019

Venezuela : le gouvernement et l’opposition ouvrent une médiation à Oslo

C’est confirmé : le gouvernement de Nicolas Maduro et l’opposition vénézuélienne se parlent. La radiotélévision publique norvégienne...

16 - Mai - 2019

Huawei soupçonné d’un vol massif de données aux Pays-Bas

De nouveaux soupçons concernant une possible implication du géant chinois des télécoms Huawei dans un vol massif de données existent aux Pays-Bas alors...