Donald Trump met sous tension le G20 qui s’ouvre en Argentine

30 - Novembre - 2018

Donald Trump ne goûte guère les sommets multilatéraux, où les Etats-Unis se retrouvent désormais régulièrement isolés sur les questions liées à l’environnement ou au libre-échange. L’hôte du G20 organisé en Argentine, le vendredi 30 novembre et le samedi 1er décembre, le président Mauricio Macri, a d’ailleurs pesé de tout son poids au cours des réunions préparatoires pour écarter toute formulation à même de provoquer l’ire de son homologue américain, avec lequel il est en bons termes. Une énergie qui n’a pas trompé Emmanuel Macron, le président français. Ce dernier a assuré qu’« autour de la table du G20 les doutes sont là, les formes d’agressivité ressortent, les fractures réapparaissent ». Après avoir torpillé le sommet du G7 en juin en retirant son pays du communiqué final, puis boudé les sommets annuels en Asie, en octobre, délégués au vice-président, Mike Pence, le président des Etats-Unis s’était préparé un solide programme de rencontres bilatérales en marge de la grand-messe de Buenos Aires.
Une nouvelle occasion manquée avec Vladimir Poutine
Mais ce programme a pourtant été immédiatement écorné par sa décision, jeudi 29 novembre, d’annuler ex abrupto la rencontre prévue avec son homologue russe Vladimir Poutine, samedi. Interrogé alors qu’il quittait la Maison Blanche pour se rendre à Buenos Aires, Donald Trump avait pourtant confirmé ce rendez-vous en milieu de matinée. « Je crois que c’est un très bon moment pour l’avoir », avait-il dit, tout en ajoutant qu’il allait se faire une idée des dernières tensions en date entre la Russie et l’Ukraine survenues dans le détroit de Kertch au cours du voyage vers Buenos Aires.

Autres actualités

21 - Mars - 2017

Présidentielle 2017 : un premier débat dynamique mais sans bouleversement

Les cinq principaux candidats ont débattu pendant plus de trois heures. Au final, pas de grand vainqueur ni de vaincus. Mais une campagne électorale enfin lancée. Cette...

20 - Mars - 2017

60 ans du traité de Rome : Jacques Delors, l’architecte inquiet

L’ancien président de la Commission européenne a multiplié les mises en garde depuis 2005. Jacques Delors se voyait en « ingénieur de la construction de...

20 - Mars - 2017

Un an après les attentats de Bruxelles, il faut sortir du « Belgium bashing »

Le 22 mars 2016, la la Belgique était frappée par une série d’attaques djihadistes, qui ont fait 35 morts et 340 blessés. Le politologue Sébastien...

17 - Mars - 2017

En Allemagne, le parti d’extrême droite AfD connaît des divisions internes

A six mois des législatives, Alternative pour l’Allemagne stagne autour de 8 % dans les sondages. Frauke Petry l’a reconnu. « Je ne cache pas que nous aurions...

17 - Mars - 2017

Grasse : le lycéen arrêté s’est procuré les armes chez ses parents et son grand-père

Le frère d’un ami proche du suspect a par ailleurs été interpellé et placé en garde à vue, a fait savoir, vendredi, une source proche du dossier....