Donald Trump mis à l’épreuve par Moscou et Pyongyang

31 - Juillet - 2017

La Maison Blanche est confrontée au renvoi de 755 diplomates américains par la Russie et aux provocations de la Corée du Nord
(FILES) This file photo taken on June 1, 2017 shows US President Donald Trump announcing his decision to withdraw the US from the Paris Climate Accords in the Rose Garden of the White House in Washington, DC. Progress in beating back the AIDS epidemic faces a slowdown in international funding even as Donald Trump has called for slashing US contributions to boosting global health, UN officials and campaigners have warned ahead of a major AIDS conference.If adopted by Congress, the 2018 Trump budget could deprive some 830,000 people, mostly in Africa, from receiving life-saving antiretrovirals, the drug cocktail that holds in check the HIV virus responsible for AIDS, according to a briefing note from the Kaiser Family Foundation. / AFP / Brendan Smialowski BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Après une semaine pendant laquelle il a enregistré plusieurs revers sur le plan domestique, Donald Trump se trouve confronté à la situation redoutée par les diplomates : une montée des tensions au niveau international. Deux fronts se sont subitement aggravés, testant une Maison Blanche qui ne passe pas pour la mieux préparée à affronter les crises.
Vladimir Poutine a perdu patience. Six mois après l’investiture du nouveau président américain, qui s’était fait fort d’opérer un rapprochement avec Moscou, le numéro un russe n’a rien vu venu venir. Au contraire, le Congrès a accentué les sanctions qui frappent les secteurs financier, de la défense et certains de ses amis oligarques, pour l’annexion de la Crimée, l’ingérence en Ukraine et les interférences dans le processus électoral aux Etats-Unis.

Dimanche 30 juillet, le président russe a annoncé une réduction spectaculaire du personnel – américain et russe – employé dans les représentations diplomatiques des Etats-Unis en Russie. Sur quelque 1 200 personnes, il devra n’en subsister que 455, soit le niveau des effectifs russes aux Etats-Unis, à partir du 1er septembre.
« Plus d’un millier d’employés [diplomates et techniciens] ont travaillé et continuent à travailler en Russie. 755 d’entre eux devront mettre fin à leur activité », a dit M. Poutine dans une interview télévisée. Le Washington Post a estimé qu’il s’agit d’une « escalade significative » dans les relations entre les deux capitales, et d’une réduction d’effectifs sans précédent depuis la fermeture de l’ambassade après la révolution russe de 1917.
Le chef du Kremlin a pris acte du fait que la marge de manœuvre de Trump pour opérer un rapprochement avec la Russie était de plus en plus limitée Au début de l’année, Vladimir Poutine avait retardé les mesures de représailles contre l’expulsion de 35 diplomates décidée en décembre par Barack Obama pour l’ingérence...

Autres actualités

16 - Avril - 2020

Coronavirus : en Islande, une campagne de tests massive sur la population

L’Islande n’a pas été épargnée par la pandémie de Covid-19. Ce pays insulaire de 364 000 habitants disposant d’une unique porte...

15 - Avril - 2020

En Afrique du Sud, « si les flics te trouvent à boire dehors, tu peux être sûr de prendre une raclée »

Courbée sous le poids des années, la silhouette de Mama Sipiwe arpente lentement les rues de Soweto. Semblable a tant d’autres en quête de victuailles en ces temps de...

15 - Avril - 2020

Devenu le visage de la lutte contre le coronavirus, le ministre de la santé brésilien au bord du limogeage

« Un médecin n’abandonne pas son patient », répétait à l’envi ces dernières semaines Luiz Henrique Mandetta. Pourtant, mercredi 15...

10 - Avril - 2020

Lars Tragardh : « La Suède lutte contre la pandémie due au coronavirus à travers la “liberté sous responsabilité” »

L’historien suédois Lars Tragardh a vécu une quarantaine d’années aux Etats-Unis, où il a enseigné à l’université Columbia,...

10 - Avril - 2020

Irak : Mustafa Al-Kadhimi, homme de consensus, chargé de former un gouvernement

L’Irak s’est-il trouvé un premier ministre en la personne de Mustafa Al-Kadhimi ? A 53 ans, le chef du renseignement est le troisième candidat à tenter de former...