Donald Trump, six mois de Tweet et de revers

19 - Juillet - 2017

Le président américain ne parvient pas à tenir ses promesses de campagne et atteint un record d’impopularité que seul George W. Bush détenait pendant son deuxième mandat.

Six mois après être entré à la Maison Blanche, Donald Trump est déjà le président américain le plus impopulaire depuis soixante-dix ans. Selon une batterie de sondages publiés à la veille de cette date, jeudi 20 juillet, l’ex-magnat de l’immobilier oscille entre 36 % et 40 % d’opinions favorables, soit vingt-trois points de moins que la moyenne des présidents modernes à ce stade de leur mandat.
Et si on en croit une enquête Washington Post-ABC, ils sont même 48 % à désapprouver « fortement » son action. Une « performance » qui n’avait été accomplie que par George W. Bush, l’artisan de l’enlisement en Irak, pendant son deuxième mandat. M. Trump ne s’en est pas moins décerné un satisfecit. Une popularité de 40 %, « ce n’est pas mauvais ces temps-ci », a-t-il commenté sur Twitter (dont l’utilisation qu’il en fait est décriée par 67 % des sondés).
Certes, 82 % des républicains continuent d’approuver son action (contre 11 % pour les démocrates et 32 % seulement pour les indépendants). Mais les spécialistes de la carte électorale ont détecté des tendances problématiques, telles que des défections dans les comtés qui avaient basculé de Barack Obama à Donald Trump. Même dans l’Iowa, baromètre de l’état d’esprit des conservateurs, 52 % des électeurs désapprouvent son action, selon un sondage publié par le Des Moines Register. La « base » commence-t-elle à « rétrécir », comme le pense Nate Silver, le gourou des intentions de vote ?
Les partisans du président ont quelques motifs d’inquiétude. De la réforme fiscale, toujours dans les limbes, au « mur » à la frontière mexicaine, dont le Congrès vient de voter le financement mais sur lequel M. Trump renvoie des signaux contradictoires – il vient d’annoncer qu’une moitié de la barrière suffirait –, l’ambitieuse liste de ses priorités n’a pas diminué. Le budget, qui doit être adopté avant le 1er octobre, n’a pas encore été examiné.

Autres actualités

31 - Octobre - 2018

En Pologne, les ultraconservateurs du PiS résistent aux turbulences

près un sérieux revers essuyé dans les grandes villes, dont la victoire spectaculaire dès le premier tour du candidat libéral Rafal Trzaskowski à la...

30 - Octobre - 2018

Election de Jair Bolsonaro au Brésil : félicitations sans réserve des dirigeants latino-américains

e président des Etats-Unis, Donald Trump, a donné le ton, en saluant très vite et chaleureusement l’élection de Jair Bolsonaro, le candidat d’extrême...

30 - Octobre - 2018

Au Bangladesh, la répression s’intensifie à l’approche des élections

A quelques semaines des élections générales qui doivent se tenir en décembre au Bangladesh, les opposants à la première ministre, Sheikh Hasina, sont...

27 - Octobre - 2018

Midterms : Trump électrise les électeurs républicains

Donald Trump n’aime pas perdre et croit pouvoir réitérer, à l’occasion des élections de mi-mandat du 6 novembre, la surprise de 2016. Il avait alors fait...

27 - Octobre - 2018

Au-delà de l’affaire Khashoggi, la guerre au Yémen

La sauvagerie de l’assassinat de l’opposant saoudien Jamal Khashoggi le 2 octobre a suscité à raison une indignation générale. Les capitales occidentales...