En Afrique du Sud, l’ancien président Zuma affirme que l’un de ses fils a été empoisonné

07 - Mai - 2020

L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a affirmé que son fils décédé en 2018 avait été empoisonné par des individus qui s’en sont pris au jeune homme à défaut de pouvoir le tuer lui. En juillet 2019, devant une commission chargée d’enquêter sur la corruption pendant son règne (2009-2018), Jacob Zuma avait assuré avoir « survécu à plusieurs tentatives » d’assassinat qu’il avait attribuées, sans les nommer, à trois « organisations de renseignement ».

Dans un entretien posté mardi 5 mai sur YouTube, où il s’entretient avec son fils Duduzane, l’ex-président, âgé aujourd’hui de 78 ans, revient sur ces affirmations. Selon lui, l’un de ses enfants, Nhlakanipho Vusi Zuma, décédé en juillet 2018 à l’âge de 25 ans, a été victime des individus qui voulaient le tuer.

Nhlakanipho Vusi Zuma « souffrait d’une maladie qu’on peut contrôler jusqu’à ce qu’on devienne très vieux, mais il est mort très subitement », explique Jacob Zuma dans cette vidéo de 45 minutes. « Maintenant que je sais comment il est mort, cela me peine encore davantage. Je sais que ce sont les gens qui essayaient de me tuer ou de m’atteindre (…) qui ont pris la décision de faire quelque chose qui me ferait mal », ajoute-t-il.
Nombreux scandales de corruption

A défaut « de prendre ma vie, ils s’en sont pris au jeune homme d’une manière très cruelle, parce qu’ils ont interféré dans son traitement pour l’empoisonner », dit-il encore sans apporter de preuves de ces affirmations.

M. Zuma a dirigé l’Afrique du Sud de mai 2009 à février 2018, quand il a été poussé à la démission par son propre parti, le Congrès national africain (ANC), en raison des nombreux scandales de corruption dans lesquels le président était embourbé.

Autres actualités

03 - Octobre - 2019

Afrique du Sud-Nigeria : la coopération économique à l’épreuve des tensions xénophobes

Selon l’expression consacrée, l’Afrique du Sud et le Nigeria ont toujours eu le rôle de « locomotives » du continent. Les deux géants...

02 - Octobre - 2019

La tentative ratée de « contact direct » entre Trump et Rohani à New York

Tout au long de ces quarante-huit heures new-yorkaises, les 23 et 24 septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, Emmanuel Macron n’avait pas...

02 - Octobre - 2019

Crise politique majeure au Pérou entre le président et le Congrès fujimoriste

Mardi 1er octobre, les députés de la majorité parlementaire fujimoriste se sont présentés au Congrès, pourtant dissous la veille par le président...

30 - Septembre - 2019

Brexit : la montée de la violence verbale inquiète les responsables politiques

« Je n’ai pas peur des futures élections, j’ai peur d’être blessée ou même tuée. » Jess Phillips, députée, a...

30 - Septembre - 2019

A Hongkong, le rôle de la police en accusation face aux manifestants

Les 5 ans de la « révolution des parapluies », 28 septembre 2014, et les 70 ans du 1er octobre 1949 : deux anniversaires qui alimentent la colère de Hongkong, alors que...