En Andalousie, la droite courtise l’extrême droite
Nous ne serons pas un obstacle à ce qu’il y ait une alternative au régime socialiste corrompu et au communisme chaviste en Andalousie. » Le chef de file du parti d’extrême droite Vox en Andalousie, l’ancien juge Francisco Serrano, a douché dans ces termes les minces espoirs des socialistes (PSOE) de conserver le pouvoir en Andalousie, lundi 3 octobre.
Pour en finir avec trente-six ans de gouvernement socialiste interrompu, le Parti populaire (PP, droite) et la formation libérale Ciudadanos n’excluent pas non plus de compter sur les voix de Vox, qui a fait une entrée en force au Parlement régional, avec 11 % des voix et 12 sièges (sur 109). Ainsi la question d’établir un « cordon sanitaire » isolant l’extrême droite ne s’est pas posée lorsque les résultats des élections andalouses sont tombés, dimanche soir.
La débâcle électorale de la présidente socialiste Susana Diaz a provoqué immédiatement des scènes de liesse dans les quartiers généraux du PP et de Ciudadanos. Arrivée en tête, mais après avoir perdu 14 sièges, la majorité de Mme Diaz est insuffisante pour gouverner, même avec Podemos.