">

En Arabie saoudite, Netflix retire une émission critique envers le prince héritier Mohammed Ben Salman

02 - Janvier - 2019

Netflix a choisi de se plier aux injonctions du régime saoudien. La semaine dernière, à la demande des autorités du royaume, la plate-forme de vidéo à la demande par abonnement a retiré de son catalogue en Arabie saoudite un épisode d’une émission humoristique américaine, a révélé le Financial Times, mardi 1er janvier.
Hasan Minhaj, le présentateur du show intitulé « Patriot Act », s’y montrait très critique à l’égard du prince héritier Mohammed Ben Salman (« MBS »), notamment en pointant du doigt son implication dans l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, début octobre 2018, dans le consulat de son pays à Istanbul. L’humoriste a également déploré les victimes civiles et la famine engendrées par la campagne militaire que mène l’Arabie saoudite au Yémen depuis 2015, « la plus grande tragédie de l’ère “MBS” », selon lui.

Hasan Minhaj concluait son émission en remettant en cause l’image de réformateur cultivée par le prince héritier. « “MBS” n’est pas en train de moderniser l’Arabie saoudite. La seule chose qu’il est en train de moderniser, c’est la dictature saoudienne », a-t-il asséné, après avoir estimé qu’« il [était] temps de réévaluer notre relation avec l’Arabie saoudite ».

Autres actualités

22 - Décembre - 2018

Le départ du secrétaire américain à la défense, James Mattis, secoue l’OTAN

Pas un coup de tonnerre, sans doute, tant ce dénouement semblait inéluctable, mais un autre mauvais coup porté à la solidarité entre Américains et...

21 - Décembre - 2018

Aux Etats-Unis, la surprise et le choc après la démission du secrétaire à la défense James Mattis

ésavoué alors qu’il plaidait en faveur du maintien de cette force de stabilisation déployée dans le nord-est du pays pour lutter contre l’organisation Etat...

21 - Décembre - 2018

Report des élections en RDC : le pouvoir évoque « un cas de force majeure »

La temporalité politique congolaise, une fois encore, s’est étirée. Peu avant 17 h 30, jeudi 20 décembre, Corneille Nangaa se présente souriant devant la...

20 - Décembre - 2018

Brexit : huit questions sur la possibilité d’un second référendum

L’hypothèse aurait encore paru farfelue voilà un an. Mais le Royaume-Uni cherche plus que jamais un moyen de sortir de la crise politique dans laquelle l’a plongé...

20 - Décembre - 2018

Elections en RDC : le difficile retour de Martin Fayulu à Kinshasa

Le soleil descend sur Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). A une cinquantaine de kilomètres du centre-ville agité, une fermière...