En Nouvelle-Zélande, le gouvernement veut décriminaliser l’avortement
Le projet de loi était attendu de longue date. Le gouvernement néo-zélandais a publié lundi 5 août un texte visant à libéraliser l’avortement, qui sera considéré comme relevant du domaine de la santé et du choix des femmes plutôt que comme un crime. Aux termes de ce projet de loi, qui sera présenté jeudi au Parlement, une femme pourra se faire avorter jusqu’à la vingtième semaine de grossesse et sur avis médical au-delà.
La Nouvelle-Zélande est actuellement dotée de lois restrictives sur l’interruption volontaire de grossesse. L’avortement est considéré comme un crime, mais une faille juridique permet à une femme d’avorter si deux médecins conviennent que la grossesse la met en danger physique ou mental. Selon des chiffres officiels, environ 13 000 avortements ont été pratiqués l’an dernier dans le pays, dont 57 après la vingtième semaine de grossesse.