En Tunisie, Emmanuel Macron réitère « le soutien » de Paris à la démocratie

01 - Février - 2018

Lors de la première journée de sa visite d’Etat, le président français a réitéré « le soutien » de Paris au « modèle démocratique tunisien ».

Le président français Emmanuel Macron, à gauche, aux côtés de son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi, au palais présidentiel à Carthage, le 31 janvier. Crédits : Hassene Dridi / AP
« Combat commun. » Emmanuel Macron a insisté avec force sur la formule pour souligner la solidarité profonde qui lie la France et la Tunisie lors du début de sa visite d’Etat à Tunis, mercredi 31 janvier. « Si vous échouez, nous échouerons, le même jour ou le jour d’après », a-t-il précisé lors d’une conférence de presse menée conjointement au palais présidentiel de Carthage (nord de Tunis) avec son homologue tunisien, Béji Caïd Essebsi.
Le déplacement du président français s’inscrit dans un contexte sensible en Tunisie alors que le désenchantement social et économique alimente une grogne récurrente dans les classes les plus défavorisées. Début janvier, des rassemblements contre la hausse des prix ont donné lieu à des incidents avec les forces de l’ordre qui ont coûté la vie à un manifestant à Tebourba (35 km à l’ouest de Tunis). Environ 900 personnes avaient été arrêtées.
Au palais de Carthage, le locataire de l’Elysée a souligné qu’une « étape fondamentale » se jouait dans le pays, sept ans après la révolution de 2011 qui a renversé la dictature de Zine El-Abidine Ben Ali. M. Macron a ainsi tenu à « rendre hommage » au « travail effectué » par M. Essebsi, qui, a-t-il précisé, « est aussi porté par le peuple tunisien ». Ces efforts ont permis d’ériger la Tunisie en « modèle de transition démocratique », a estimé le chef de l’Etat français, à travers notamment une « Constitution [adoptée en 2014] exemplaire ».

« La réussite de la Tunisie et des valeurs qui sont les siennes – démocratiques, de liberté de conscience, d’égalité entre les hommes et les femmes – à ce moment-là de notre histoire de la Méditerranée, c’est aussi notre bataille. »
Et il a tenu à « redire » tout « le soutien de la France » dans cette expérience tunisienne.

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